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Il y a des images qu’on ne devrait plus voir en 2025 : chiens enfermés dans des coffres, muselés des heures, laissés sans eau. France 2 a montré ces pratiques dans son 20h du 3 novembre. Le CNAPS y répond frontalement : retraits immédiats de cartes professionnelles, coopération avec police, gendarmerie et associations. Message clair du directeur : " Ces gens-là n’ont rien à faire dans la sécurité privée. "

Sur le terrain, les associations disent l’ampleur des signalements. Et, oui, la majorité des maîtres-chiens travaillent proprement. Mais les dérives persistent. Le droit, lui, est sans ambiguïté : un agent cynophile "s’interdit tout mauvais traitement" et maintient son chien "en toutes circonstances" en état de soin et de propreté correct. C’est du réglementaire, pas de la morale.
La fermeté du CNAPS est assumée : des retraits de cartes ont été décidés cette année pour maltraitance. C’est la seule ligne tenable. Mais elle doit s’accompagner d’une expertise interne solide. Ma position est simple : il faut désigner un référent cynophile au CNAPS, au minimum siégeant à la commission d’expertise, pour traiter ce sujet comme un enjeu professionnel à part entière : contrôle des pratiques, doctrine claire, relais avec les refuges, suivi des décisions disciplinaires et retours d’expérience opérationnels.
À retenir
- Le CNAPS assume une tolérance zéro : retraits de cartes pour maltraitance, coopération étendue avec forces de l’ordre et associations.
- La base juridique existe : R631-32 CSI rend la maltraitance incompatible avec l’exercice cynophile.
- Il manque un référent cynophile au CNAPS, au moins en commission d’expertise, pour transformer la fermeté en politique publique cohérente.