Table des matières
Après plusieurs années de mise en cause par Libération, Monsieur Tibor Vass a enfin obtenu la publication de deux droits de réponse dans les éditions du journal, respectivement le 2 février 2025 et le 4 février 2025. Ces publications tardives répondent aux articles « Sécurité privée : le légionnaire, le général et le préfet Gardère » (paru le 30 novembre 2020) et « Sécurité privée et force publique : les influences troubles de Tibor Vass » (18 août 2023). Malgré des demandes formulées dès la parution de ces articles, il aura fallu patienter près de cinq ans pour rétablir publiquement les faits.
Article du 30 novembre 2020 : Accusations sur un contrat avec Charlie Hebdo
Dans ce premier article, Libération laissait entendre que le contrat signé entre LPN Sécurité Service et Charlie Hebdo aurait été obtenu grâce à des interventions de personnalités influentes, notamment le préfet Alain Gardère, suggérant un possible trafic d’influence et des pratiques de corruption. Il était aussi reproché à la société de ne pas avoir les agréments nécessaires pour le port d’armes lors de l’exécution du contrat. Ces accusations ont été démenties par le jugement rendu en octobre 2024 par le Tribunal correctionnel de Paris, relaxant Monsieur Vass de toutes les charges.
Dans son droit de réponse, Monsieur Vass rappelle que ce contrat a été obtenu dans le cadre strict de la légalité et grâce au sérieux de ses agents, majoritairement issus de l’armée, aptes à gérer les risques liés au terrorisme. Aucune preuve de corruption n’a été retenue par la justice.
Article du 18 août 2023 : Des accusations renouvelées sur des pratiques d’influence
Dans un second article publié trois ans plus tard, Libération relançait les accusations, cette fois autour d’un prétendu échange de faveurs, notamment en offrant des accès à des événements privés de luxe à l’ancien préfet Gardère. Une nouvelle fois, l’article affirmait, sur la base d’un dossier d’instruction, que Monsieur Vass aurait utilisé des moyens illégaux pour « faire fructifier son juteux business ».
Le droit de réponse rétablit les faits : le Tribunal correctionnel a confirmé qu’aucune infraction n’avait été commise. Monsieur Vass souligne que sa société a toujours respecté les normes légales en vigueur. Le ton accusateur de l’article, dénué de nuance, a profondément porté atteinte à sa réputation.
Un droit de réponse tardif mais indispensable
Ces publications montrent les limites actuelles du droit de réponse en France. Attendre jusqu’à cinq ans pour obtenir réparation dans les médias affaiblit considérablement la portée de cet outil juridique. Pour Monsieur Vass, ces droits de réponse, bien qu’essentiels, interviennent après des années de préjudice moral et professionnel.
Cette affaire confirme la nécessité d’améliorer les délais de traitement des rectifications médiatiques, surtout dans des secteurs sensibles comme la sécurité privée, où la réputation est primordiale.