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Nice-Est : un agent de sécurité blessé par un tir de mortier en pleine mission

🚨 À Nice-Est, un agent de sécurité de la brigade Gaïda a été brûlé au torse par un tir de mortier 💥 lors d'une mission près d’un point de deal. Deuxième agression en 15 jours. La sécurité privée en première ligne 😠🛡️

Table des matières

La violence ne recule plus. Mardi soir, à Nice-Est, un agent de la brigade Gaïda a été brûlé au torse par un tir de mortier d'artifice. Une attaque ciblée, à proximité d’un point de deal. Un signal de plus que certains territoires se ferment à l’autorité, qu’elle soit publique… ou privée.

Rue Fenoglio-de-Briga, dans le quartier de Roquebillière, c’est une trentaine d’individus qui s’en est prise à un groupe d’agents de sécurité. Présents dans le cadre d'une mission de tranquillité résidentielle, ces professionnels n’avaient pour seul tort que de patrouiller dans une zone gangrenée par le trafic. D’abord des insultes. Puis des tirs. Et enfin l’impact : un mortier artisanal, directement sur le torse d’un des agents. Hospitalisé, il s’en sort avec des brûlures. Mais combien de temps avant que l’irréparable ne survienne ?

Des agents sur le front

La brigade Gaïda (Groupement d’agents interbailleurs contre les désordres et les abus) n’est pas une milice. Elle ne remplace pas la police. Ce sont des agents de sécurité privée armés, déployés par la Ville de Nice et les bailleurs sociaux. Leur mission ? Prévenir, signaler, apaiser. Mais leur environnement de travail devient un champ de bataille.

En mai 2024, la mairie avait lancé l’expérimentation dans les Moulins. Depuis janvier 2025, elle est étendue à Nice-Est. Le 20 mai dernier, déjà, un agent Gaïda avait été agressé aux Moulins. Deux attaques en quinze jours. Une escalade.

Impunité et zones de non-droit

Malgré l’intervention des forces de l’ordre, aucun individu n’a été interpellé mardi soir. Une enquête a bien été confiée au service local de police judiciaire. Mais sur le terrain, les voyous dictent leur loi.

La mairie a annoncé déposer plainte. Le député Éric Ciotti a exprimé son soutien. Des phrases. Mais les faits restent : un homme a été blessé. Parce qu’il portait un blouson marqué « sécurité privée ».

Quand la sécurité privée prend les coups

Il faut être clair : ce n’est pas un fait divers. C’est un fait de société. Ce tir de mortier est un message : la rue est à nous. Et ceux qui y entrent, même pour protéger les habitants, seront pris pour cible. La sécurité privée, ici, sert de tampon. Elle encaisse les coups. Mais pour combien de temps encore ?

Il est urgent d’ouvrir les yeux. Sécuriser ceux qui sécurisent. Et surtout, de ne pas tolérer que des agents soient visés, blessés, puis oubliés dans l’indifférence.


À retenir

  • Un agent de sécurité blessé mardi 3 juin à Nice-Est par un tir de mortier.
  • Aucune interpellation sur place malgré l’intervention de la police.
  • Deuxième agression d’un agent Gaïda en quinze jours.
  • La brigade Gaïda agit dans des zones à forte tension liées au trafic.

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