Lorsqu’un agent de sécurité est envoyé sur un site client, son rôle est clair : assurer la surveillance et la protection des lieux. Mais que se passe-t-il lorsque son employeur l’affecte à des missions qui dépassent ce cadre, l’amenant à exécuter des tâches administratives et logistiques, sous l’autorité du client final ? Peut-on parler de prêt illicite de main-d’œuvre ou même de marchandage ?
C’est précisément la situation qu’a dénoncée un agent de sécurité après plusieurs années passées sur un site où il s’est retrouvé à assumer des responsabilités qui n’étaient pas censées relever de sa fonction. Convaincu d’avoir été utilisé comme un simple employé du client final, sans bénéficier des mêmes droits et protections, il décide de porter l’affaire en justice.
Mais après une longue bataille juridique, marquée par des procédures complexes et une enquête qui s’étire sur plusieurs années, il se heurte à un obstacle inattendu : l’inaction de l’appareil judiciaire. Estimant que sa plainte n’a pas été traitée correctement, il engage alors une nouvelle action, non plus contre son employeur, mais contre l’État lui-même, qu’il accuse de déni de justice.
Son combat a-t-il porté ses fruits ? La justice a-t-elle reconnu les infractions dénoncées ? L’affaire révèle les difficultés auxquelles peuvent être confrontés les agents de sécurité lorsqu’ils tentent de faire valoir leurs droits face à des pratiques contestables.
Sécurité privée : Un agent de sécurité dénonce un prêt illicite de main-d’œuvre et un délit de marchandage
Ce message est pour les abonnés sur le 💡EXPERT tier
S’abonnerVous avez déjà un compte? S'identifier