Dans les entreprises de sécurité privée, les groupes de messagerie sont devenus le nerf de l’organisation informelle : échanges de plannings, consignes en direct, alertes ou débriefs hors horaires. Mais derrière ce réflexe numérique, se cache une question juridique redoutablement sérieuse. Un manager, syndicaliste de surcroît, en a récemment fait les frais après avoir constitué un groupe WhatsApp avec des collègues… sans leur consentement.
Ce simple geste, apparemment anodin, a été décortiqué. Et les conséquences, au regard du RGPD et du droit du travail, méritent qu’on s’y arrête.