Travailler de 14h30 à 6h20 sans pause, puis reprendre le volant pour rentrer chez soi. Pour beaucoup d’agents de sécurité, ce type d’enchaînement n’a rien (malheureusement) d’exceptionnel. C’était le quotidien de cet ancien responsable d’agence, soumis à des plannings démentiels, sans repos suffisant, ni limite horaire respectée.
L'épuisement accumulé n’a pas attendu les années : il s’est manifesté brutalement, au petit matin, sur une route d’Isère. Un accident de trajet, oui. Mais avec, en toile de fond, une organisation du travail qui pose question.