Sur les pistes, le vacarme est constant. Moteurs, alarmes, engins de manutention : tout vibre, tout résonne. Pour les agents de sûreté aéroportuaire, c’est le prix du poste. Mais quand le corps lâche et que l’audition s’efface, encore faut-il que la loi suive. Et parfois, il suffit de trois jours oubliés pour que tout s’écroule. Trois jours de silence exigés par le code, rarement expliqués, presque jamais respectés. Pourtant, sans eux, aucune surdité ne sera jamais reconnue professionnelle.
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