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Mercredi 21 août 2024, la ville de Toulouse a été le théâtre d’une scène de panique qui aurait pu tourner au drame si ce n’était pour l’intervention héroïque de deux hommes, Ghalem et Franck. Dans la matinée, aux alentours de 10h30, un individu armé d’un couteau de boucher de 40 cm a semé la terreur dans la rue d’Alsace-Lorraine, menaçant les passants et mimant des gestes d’égorgement.
Les passants, terrorisés par les menaces de l’assaillant, ont immédiatement tenté de fuir la scène. Mais, au milieu de ce chaos, deux hommes ont décidé de faire face. Ghalem, agent de sécurité au sein du conseil régional de Toulouse, et son collègue Franck, n’ont pas hésité une seconde avant de s’interposer pour maîtriser l’individu.
« On entendait les gens hurler qu’un homme avait un couteau », raconte l’un des héros de cette matinée. En attendant l’arrivée des forces de l’ordre, les deux collègues ont courageusement affronté l’agresseur. Ghalem, faisant preuve d’un sang-froid remarquable, s’est approché du forcené et a saisi la main qui tenait l’arme, réduisant ainsi la menace immédiate.
L’assaillant, cependant, ne s’est pas laissé faire. Alors qu’il tentait de se relever, Franck, dans un geste déterminé, lui a assené un coup de pied dans le ventre. Ce dernier s’est blessé en retombant, se déchirant les ligaments croisés. Malgré la douleur, son intervention a permis de neutraliser l’agresseur, le temps que Ghalem puisse le maintenir au sol.
Le courage de ces deux hommes a permis d’éviter un drame. « Lâche-moi, ce n’est pas contre toi, j’en veux aux Blancs », a lancé l’assaillant à Ghalem, d’origine algérienne, alors qu’il était immobilisé. Ces paroles troublantes témoignent de l’état d’esprit perturbé de l’individu, qui a ensuite été placé en hôpital psychiatrique.
Quelques minutes après la maîtrise de l’assaillant, les forces de l’ordre sont arrivées sur les lieux, prenant en charge Franck, blessé, et conduisant l’agresseur à l’hôpital. L’enquête, confiée au parquet de Toulouse, devra déterminer les motivations profondes de cet acte et la responsabilité pénale de l’individu, qui semble avoir des antécédents judiciaires.
L’acte héroïque de Ghalem et Franck a été salué par de nombreux témoins de la scène, qui n’hésitent pas à qualifier ces deux hommes de « héros du quotidien ». Leur intervention courageuse rappelle que, dans des moments de crise, des citoyens ordinaires peuvent accomplir des actes extraordinaires.
