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D’après RTE, relayé par Salomé Ferraris, une affaire pour diffamation a récemment secoué l’enseigne Zara et une société de sécurité. Une influenceuse TikTok, Krystal Joyce, s’est retrouvée accusée à tort de vol dans un magasin à Dublin. Pire encore, elle a été retenue contre son gré et humiliée devant les autres clients. Résultat : la justice a tranché en sa faveur et condamné Zara à lui verser 20.000 euros de dommages et intérêts.
Une accusation publique et une humiliation en cabine
Tout commence lorsque Krystal Joyce, qui partage régulièrement des essayages avec ses 125.000 abonnés, entre dans un Zara pour tester une tenue. Mais au lieu d’un moment ordinaire, elle entend un agent de sécurité répéter : « J’appelle les gardes. » En quelques minutes, la situation dérape : un employé tire le rideau de sa cabine alors qu’elle est en train de se changer, et elle se retrouve retenue de force dans l’espace d’essayage avant d’être interrogée, sans aucun motif valable.
Devant d’autres clients, on la désigne comme impliquée dans une « activité criminelle », sans la moindre preuve. Un scénario qui ne fait que renforcer les discriminations dont elle dit être victime en raison de son appartenance à la communauté des gens du voyage.
Une défense bancale et un document falsifié
Lors du procès, Krystal Joyce explique avoir été profondément affectée par cet incident. Le juge, trouvant son témoignage sincère et détaillé, souligne au contraire les incohérences flagrantes dans les explications de Zara et de la société de sécurité.
L’affaire prend une tournure encore plus grave lorsqu’il est démontré qu’une note interne de Zara, censée relater l’incident, a été falsifiée pour minimiser la responsabilité de l’enseigne. Une manipulation qui n’a fait qu’aggraver leur cas devant la justice.
Un jugement qui rappelle les limites du rôle des agents de sécurité
Au final, la justice a tranché : 10.000 euros à verser par Zara et 10.000 euros par la société de sécurité, pour un total de 20.000 euros d’indemnisation. Un rappel sévère que la sécurité en magasin ne donne pas tous les droits et qu’on ne peut pas accuser quelqu’un à la légère.