Pause méridienne et main courante : comment un chef de poste a obtenu 81 156 € grâce à ses notes de terrain
Un simple cahier, rempli machinalement entre deux rondes. La main courante. Outil client en apparence banal, mais redoutable quand le droit du travail s’en mêle ⚖️⏱️ Horaires réels, agent seul, pause fictive… Et si ce document ignoré devenait la pièce maîtresse d’un dossier prud’homal ? 👀📂
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Un agent de sécurité seul sur site peut-il considérer sa pause déjeuner comme du temps de travail effectif ?
Un QCM vous attend en fin d'article pour vérifier votre compréhension.
"Ce qui est écrit reste, ce qui est dit s'envole."
Un document banal. Un cahier posé sur un bureau de poste. Quelques lignes écrites entre deux rondes. La main courante. Dans la sécurité privée, elle sert surtout à rendre compte au client. Presque jamais valorisée.
Pourtant, ce document du quotidien peut changer le destin d’un salarié. Horaires réels, présence sur site, continuité de service. Tout y apparaît, noir sur blanc. Et ce qui semble anodin sur le terrain peut devenir décisif bien ailleurs.
Quand les plannings racontent une version et que la main courante en raconte une autre, laquelle reflète vraiment le travail effectué ? Quand un agent reste seul pendant toute une vacation, peut-il réellement parler de pause ? Et si la seule trace fiable du temps de travail se trouvait là où personne ne regarde vraiment ?
Derrière ces questions, une réalité juridique lourde de conséquences pour les agents comme pour les employeurs. Et un document que beaucoup continuent de remplir sans mesurer sa portée.