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Le brevet professionnel agent technique de prévention et de sécurité: Elle ne donnerait plus l'aptitude professionnelle !! (rapport IGA)

Table des matières

Données issues du rapport sur la formation aux métiers de la sécurité privée et tirées de trois inspections générales (administration, l’éducation nationale et affaires sociales).

 

Cette position de l’IGA est assez déconcertante en ce qui concerne le BP ATPS ainsi que la mention complémentaire ” Sûreté des espaces ouverts au public”… J’aimerais bien connaitre la raison de cette “exclusion” de reconnaissance écrite dans ce rapport.

 

Pour l’IGA, deux types de formations seulement, parmi toutes celles organisées par le ministère et qui traitent peu ou prou de sécurité, correspondent aux critères stricto-sensu de l’aptitude en sécurité privée. Donc, toutes les autres formations “éducation nationale” ne devraient pas permettre de justifier l’aptitude préalable à l’obtention d’une carte professionnelle.

 

Les formations répondant aux critères de l’aptitude préalable sont :

 

CAP Agent prévention et sécurité (durée : 2 ans) – Ultime session

Diplômes obtenus en 2011: 1874

Taux de réussite: 87,3 % 

 

CAP Agent de sécurité (durée : 2 ans)

Diplômes obtenus en 2011: 215

Taux de réussite: 91,60%

 

BAC PRO Sécurité prévention (durée : 3 ans)

Diplômes obtenus en 2011: 641

Taux de réussite: 94,2 %

 

BP ATPS, Mentions  complémentaires et autres diplomes en “médiation”:

Le ministère de l’éducation nationale organise aussi d’autres formations se rattachant également à la sécurité qui cependant ne peuvent être considérées (Selon le rapport de l’IGA) comme justifiant une aptitude professionnelle au sens du code de la sécurité intérieure. Elles méritent toutefois d’être mentionnées à titre d’informations. Ainsi en est-il :

 

du brevet professionnel agent technique de prévention et de sécurité qui est
essentiellement préparé sous la forme de l’alternance.

A la rentrée dernière, 227 apprentis ou contrats de professionnalisation étaient en formation. Certains d’entre eux auront quelques débouchés d’emploi en sécurité privée comme ce fut le cas les années précédentes.

de deux mentions complémentaires (la mention complémentaire est un diplôme national qui vise à donner à son titulaire une qualification étroitement spécialisée) : celle sûreté des espaces ouverts au public et celle sécurité civile et d’entreprise qui sont toutes deux de niveau V post CAP. Elles se déroulent, l’une comme l’autre, sur une année dans le cadre d’une collaboration contractuelle entre un établissement scolaire et le milieu professionnel permettant une forte alternance.

 

On constate que depuis la création du Bac pro sécurité-prévention les effectifs de ces mentions complémentaires se sont réduits. Elles sont souvent obtenues maintenant par VAE. Certains jeunes encore mineurs trouvent là le moyen de se former d’une manière très ciblée en attendant leur majorité pour entrer dans la vie active.

 

de divers diplômes et formations liés au secteur de la médiation.

S’ils peuvent être signalés comme confortant une recherche de débouchés dans la sécurité privée, ils ne dispensent pas néanmoins de l’obtention parallèle d’un CQP de type APS ou d’un titre équivalent.

Tel est le cas du CAP Agent de prévention et de médiation (qui peine à trouver son public selon le CEREQ), du Bac Pro Services de proximité et vie locale (plus de 2300 effectifs et très largement féminin) et du BP Agent technique de sécurité dans les transports (ignoré encore par la profession).

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