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Un dossier a fini de convaincre la permanence niortaise de Force Ouvrière que certains patrons de sociétés de sécurité ne respectent pas tous les droits de leurs salariés.
Il y a quelques jours, les prud’hommes des Deux-Sèvres ont en effet donné raison à d’anciens salariés d’une entreprise de gardiennage charentaise liquidée en avril 2012 qui réclamaient le paiement d’heures supplémentaires impayées. Pour certains, le manque à gagner était énorme : jusqu’à 20.000 € pour un millier d’heures non payées au cours des cinq dernières années. Le syndicat dénonçait aussi des licenciements abusifs et des mises à pied injustifiées.
Chez Force Ouvrière, on est convaincu que ce non-respect de la législation du travail est relativement fréquent dans ce secteur de plus en plus soumis à la pression de la concurrence. Aussi, le syndicat invite les agents de sécurité à la plus grande vigilance. « Ils doivent être très attentifs à leurs conditions de travail, martèle Jocelyne Baussant, secrétaire départementale de FO. Ils doivent par exemple noter scrupuleusement toutes leurs missions, toutes leurs heures supplémentaires. Et s’assurer qu’une tierce personne sera éventuellement en mesure d’attester de leur présence au moment et à l’heure dite. »
« Ils ne doivent pas non plus hésiter à ouvrir nos portes », ajoute Oswald Amah, agent de sécurité lui-même et qui, au sein de FO 79, anime la section relative à sa branche. « On ne pourra faire progresser leurs conditions de travail que s’ils se regroupent », justifie Jocelyne Baussant.
Ce vendredi 6 décembre, à 18 h, l’union locale de FO à Parthenay organise une réunion d’information publique sur l’action sociale.