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Les villes s’équipent de plus en plus de systèmes de vidéoprotection. Le Mesnil-Amelot et Saint-Soupplets ont choisi un système à la pointe.
La dernière génération des caméras de vidéoprotection permet de lire et d’enregistrer les plaques des véhicules. « Nous pouvons stocker jusqu’à 100 000 plaques » explique Alain Aubry, le maire du Mesnil. Autre argument mis en avant par l’élu, les dix machines équipées du système Lapi (lecture automatique des plaques d’immatriculation) peuvent lire la plaque d’une voiture roulant jusqu’à 160 km/h, même par temps de brouillard. Objectif : permettre aux forces de l’ordre, sur réquisition, de savoir si un véhicule suspect a traversé la commune, puis grâce aux 26 autres caméras, de suivre son déplacement pour récolter le maximum d’informations.
Même si ces caméras un peu spéciales ne « flashent » pas les véhicules en excès de vitesse, le maire affirme qu’il n’est pas rare de voir les automobilistes ralentir quand ils les aperçoivent…
Le sous-préfet, Jean-Noël Humbert a souligné que « la vidéoprotection n’est qu’un outil au service de la prévention, mais vous verrez que ce que vous avez choisi de faire portera ses fruits ». Mais ce dispositif représente d’abord un investissement financier pour la commune qui l’a financé en totalité sur ses fonds propres, soit 260 000 euros HT.
http://www.journallamarne.fr/2014/02/14/les-cameras-lisent-les-plaques-dimmatriculation/