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« La Calédonie a les vigiles qu’elle mérite »
Dans notre enquête sur les vigiles du 10 octobre 2011, Eric Ries, directeur général de la société VHP-Le Vigilant, dénonçait déjà les pratiques de certains patentés, le manque de formation et le fait que l’Etat n’assumait pas ses responsabilités. Le drame de la Mare ô Diable était, selon lui, prévisible.
- Les Nouvelles calédoniennes : Comment expliquer qu’en Nouvelle-Calédonie il y ait autant de vigiles dont beaucoup sans formation ?
Eric Ries : L’Etat, en l’occurrence ici le haussariat, n’exige pas de carte professionnelle du salarié et du chef d’entreprise pour exercer ce métier, comme c’est le cas en Métropole. Aujourd’hui, quelqu’un qui ne sait pas quoi faire peut aller prendre une patente de sécurité. Certains font du terrassement, de la maçonnerie et… de la sécurité.
Si quelqu’un a un bon gabarit, il lui suffit d’aller voir un patron de boîte de nuit ou d’un commerce pour lui proposer ses services à 1 000 francs de l’heure. Ça marche beaucoup comme ça et ce sont ceux-là qui tirent la profession vers le bas.
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