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Avocats, barmen, réceptionnistes, ou même chauffeurs de taxis… Un jour, tous ces métiers (et d’autres encore) pourraient être réalisés par des robots ou des ordinateurs.
Futuristes, utiles ou gadgets, les robots, autrefois regardés avec méfiance, sont devenus de vrais accessoires du quotidien. En France, ils sont considérés comme une« opportunité industrielle permettant à l’homme de faire des choses à la fois plus durables et plus épanouissantes, tout en créant de la valeur », analysait récemment dans « Les Echos » Pierre-Yves Oudeyer, docteur en intelligence artificielle. Le plan gouvernemental Robot Start PME a même été lancé en mars 2013, pour aider quelque 250 entreprises de moins de 250 salariés à se lancer dans la robotisation.
Certains s’interrogent quant à cette arrivée massive d’intelligences artificielles. Et s’ils avaient raison ?
En s’inspirant d’une étude menée sur 700 métiers par l’université d’Oxford, Bloomberg a réalisé une infographie qui dresse la liste des emplois menacés par la robotisation. En établissant un taux d’automatisation probable par métier, elle révèle ainsi que les conseillers financiers ont 98 % de chances de disparaître, suivis des réceptionnistes, des chauffeurs de taxis, barmen, programmateurs informatiques, chanteurs ou encore les avocats : tous ces métiers sont voués à être, un jour, effectués par des machines. Autre statistique : presque la moitié des travailleurs américains pourrait être remplacés par des machines d’ici dix à vingt ans.
L’infographie indique par ailleurs que certains secteurs sont, pour l’heure, hors de danger. Les métiers qui nécessitent la manipulation d’objets ou de corps, tels que les chirurgiens, maquilleurs, ou encore pompiers, auraient ainsi peu de chances d’être automatisés, de même que les métiers dits « de créativité », tels que les chorégraphes, ou encore, ceux dont la profession comporte une dose importante de relationnel : les nurses ou les coaches sont à l’abri.
Les Echos