En temps ordinaire, le recours à des sociétés privées de sécurité et de gardiennage aurait été suffisant. Mais pas, a priori, dans la période actuelle. En effet, le 1er avril, le ministère des Armées a indiqué, qu’une section du 27e Bataillon de Chasseurs alpins [BCA] d’Annecy avait été déployée sur le site de l’entreprise Kolmi-Hopen dès le 26 mars dernier.
Une cargaison de masques FFP2 destinée à l’Allemagne qui se volatilise alors qu’elle était en transit au Kenya, une autre prête, à être expédiée vers la France, qui, rachetée trois fois son prix sur le tarmac d’un aéroport chinois, part vers d’autres cieux… La bataille pour se procurer du matériel médical fait rage dans cette « guerre » contre l’épidémie de Covid-19.
« Pour mener ce combat contre le virus, dans un contexte où toutes les certitudes sont balayées, nous allons monter en volume, embaucher, créer de nouvelles capacités de production », a d’ailleurs déclaré, le 31 mars, le président Macron, au sujet de la fabrication de matériel médical, lors d’une visite de la PME Kolmi-Hopen, une filiale du groupe canadien groupe canadien Medicom qui, spécialiste des produits à usage unique [charlottes, masques médicaux, etc], est implantée à Saint-Barthélémy d’Anjou, dans le Maine-et-Loire.
Étant donné qu’ils ne sont pas habilités à contrôler les mesures de confinement [et à vérifier les attestations], afin de soulager les forces de police et de gendarmerie,les militaires peuvent être mobilisés pour surveiller et protéger les installations sensibles, comme le sont devenues les entreprises qui produisent les masques médicaux.
Mickaël MINGEAU
Professionnel et expert en droit appliqué à la sécurité privée, avec plus de 20 ans d'expérience dans ce secteur. Consultant, Formateur et enseignant. Titulaire d'une licence professionnelle, SSIAP 3.
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