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#eCall : pourquoi la France ne choisi pas la sécurité privée ? Les Belges l'on fait ! [ Avril 2018 - système d’appel d’urgence auto en Europe]

Table des matières

eCall: sauver des vies par le biais de la technologie de communication intégrée dans le véhicule

A partir du mois d’avril 2018, toutes les nouvelles voitures devront être équipées du système eCall en Europe. En cas d’accident, ce système émet automatiquement (ou manuellement via un bouton-poussoir) un message d’urgence à un centre de réception des appels d’urgence (en principe 112). Il transmet des informations cruciales aux services de secours, notamment sur l’emplacement du véhicule accidenté, l’heure de l’accident, etc. Et il peut même indiquer si le chauffeur a ou non perdu conscience.

Mais le gros problème, c’est que le retour d’expérience en France sur une offre similaire au eCall ( Peugeot SA et d’Inter-Mutuelle Assistance ) montre que les usagers utilisent, dans plus de 9 cas sur 10, le système pour des questions liées à de l’assistance technique à leur déplacement. L’acheminement de ces appels d’assistance vers les services publics de secours  conduirait à des charges élevées, ne relevant pas de leur mission.

 

Pourquoi faire appel aux sociétés de sécurité privée spécialisés en télésurveillance ?

C’est une nécessité, affirmé par le ministère de l’intérieur en 2014. (source: https://www.senat.fr/questions/base/2014/qSEQ140310893.html )

Le ministère de l’intérieur a demandé que la distinction soit faite entre les appels liés à l’assistance et les appels de secours relevant de la responsabilité des autorités de police.

La Commission européenne à ouvert la possibilité, d’une part, de traiter ces appels dans des centres différents, et, d’autre part, de ne traiter après filtrage que les appels de secours.

Par ailleurs, l’Europe  reconnaît également la possibilité pour les États membres d’organiser, au besoin et sous leur responsabilité, les conditions organisationnelles et techniques de réception des appels, de traitement des données et de transfert de ces dernières à destination des centres dédiés au déclenchement des secours, avec des organisations privées.

La directive permet aux Etats membres de déléguer la réception et le traitement des appels à des plateformes privées en assurant la gratuité aux automobilistes. C’est l’option choisie par la France. L’Etat français a décidé – à priori – de faire une délégation de ce service public aux plateformes d’assistance avec le soutien financier des assureurs. En cas d’incident, les conducteurs faisant appel au 112 eCall seront donc assistés par ces plateformes.

Ce n’est pas aux assistances classique des plateformes d’assurance à traiter les informations de l’eCall – qui est lié à une urgence immédiate – mais bien à la sécurité privée ! Apte, agrée et dimensionné pour le traitement et le filtrage de ces alertes en provenance des eCall, sur tout le territoire Français !

Les opérateurs de ces plateformes d’assistance en Assurance ne sont pas agrée personnellement, sans contrôle de moralité ni formation initial et continue avec l’obtention d’une carte professionnelle ! on parle de traitement éventuels d’urgences vitales ! Les opérateurs de ces plateformes d’assurance ne sont pas formé pour cela !

En choisissant la sécurité privée pour traiter le filtrage de l’eCall c’est:
– Des centres de télésurveillance agrée Apsad (assurance)
– Une gestion maitrisé d’urgence (Effraction , braquage, incendie, etc …)
– Des opérateurs agrée, avec une bonne moralité et une formation initiale et continue adapté à la sécurité des personnes et des biens (on l’on pourrais voir un nouveau module concernant le eCall)

Les dangers de laisser le filtrage de l’eCall aux plateforme d’assurance :
– Des intérêts financiers pour ces plateformes de “collecter” des informations liés aux accidents  (circonstance de l’accident, etc ..)

Conflit d’intérêt: si les personnes font appel à l’eCall pour un “dépannage” suite à une simple panne, la plateforme (lié à des plateformes d’assistances d’assureurs) risque de lui proposer directement ses services ! (et d’augmenter sa marge !) – Avec une télésurveillance classique en sécurité privée, pas de risque !

 

Nos amis Belges, eux, on choisi de faire confiance à la sécurité privée ! Concernant cette évolution de l’eCall, la Belgique on d’ailleurs adapté les règlements liés à la sécurité privée concernant la télésurveillance de l’eCall à partir d’avril 2017 !

 

 

Secteur du gardiennage privé en Belgique: le eCall est intégré aux nouvelles normes pour les centrales d’alarme

A partir du 16 avril 2017, de nouvelles normes s’appliquent aux entreprises privées de gardiennage et services internes de gardiennage qui gèrent des centrales d’alarme.

Ces nouvelles normes portent sur l’équipement, le personnel et les procédures internes et tiennent également compte du système ‘eCall’. Ce système d’appel d’urgence envoie automatiquement, en cas d’accident, un message d’urgence à une centrale d’alarme et doit obligatoirement être installé dans chaque nouvelle voiture européenne à partir d’avril 2018. Les adaptations doivent surtout permettre une plus grande efficacité.

Informations et communication

La centrale d’alarme dispose de l’équipement (informatique, systèmes de communication) nécessaire à (i) recevoir, localiser et analyser en temps réel les signaux, appels, images, données d’identification et de localisation des biens et des personnes surveillés par elle, (ii) à vérifier leur véracité et (iii) à transférer ces informations aux centrales de gestion des appels d’urgence 112 ou aux services de police.

 

Permanence

La centrale d’alarme doit prévoir une permanence assurée par au moins deux opérateurs. Afin d’assurer ses activités en continu, elle doit posséder l’équivalent d’au moins onze opérateurs en service à temps plein et disposer des dispositifs d’urgence au niveau informatique, de l’approvisionnement en énergie et de la communication avec des clients, utilisateurs, services de police et de secours, etc.

Temps de réaction minimum

Les centrales doivent être en mesure de répondre rapidement aux alarmes. Pour prévenir ou constater des délits contre des biens, elles sont par exemple obligées de réagir en moins de 180 secondes dans 80% des alarmes et en moins de 240 secondes dans 98,5% des alarmes.

Dans le cas de délits contre des personnes, elles doivent pouvoir réagir en moins de 30 secondes dans 80% des alarmes et en moins de 60 secondes dans 98,5% des alarmes. Ce même temps de réaction minimum est également imposé lorsqu’elles répondent à des appels téléphoniques provenant des services de police et de recours et des centrales de gestion des appels d’urgence 112.

 

source: http://www.polinfo.be/NewsView.aspx?id=VS300516345&contentdomains=POLINFO&lang=fr

 

Pour en savoir plus sur l’eCall

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