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ARECIA a été adhérente du SNES pendant près de vingt ans, de 1994 à 2013.
Cette société à rejoint l’USP en 2014 jusqu’à la création du GES.
Et aujourd’hui, ARECIA, l’un des acteurs fondateurs du Groupement des Entreprises de Sécurité quitte l’organisation.
Mr Sofiane ABOUBEKER indique que près de six mois après le lancement du G.E.S., regrette de constater que les promesses d’une union patronale forte, ambitieuse et responsable pour le secteur de la surveillance humaine ne sont pas tenues.
Le GES est-elle la “future” pieuvre tentaculaire qui veut absorber la sécurité privée en France ?
Pourquoi il quitte le GES ?
Sofiane ABOUBEKER, constate que les positions du G.E.S. sont en contradiction avec sa conception de l’intérêt supérieur de la filière :
– Il est opposé à la mise en œuvre d’une garantie financière pour la filière qui ne permettra pas
de mettre un terme à la guerre des prix qui paralyse le secteur de la surveillance humaine.
– Il considère que le rôle de l’État n’est pas de sortir les acteurs de la filière de la crise dans laquelle ils se sont eux-mêmes plongés ; Mais que c’est à la filière de se structurer elle-même
en travaillant à la création de référentiels normatifs permettant aux entreprises d’être en concurrence sur leur savoir-faire.
– Il considère enfin que les prises de positions du G.E.S. n’auront aucun effet sur la structuration à court, moyen et long terme de la filière.
Opacité du GES ? Dirigé par quelques initiés ?
Sofiane ABOUBEKER constate aussi que la gouvernance du G.E.S. est aujourd’hui empreinte d’opacité, le Conseil d’administration provisoire étant réduit au rôle de chambre d’enregistrement des décisions prises par une poignée d’initiés.
Le G.E.S. est gouverné, selon lui, de façon opaque et que les prises de décisions s’effectuent par des échanges informels entre quelques initiés.
Comme par exemple l’accès aux travaux des commissions est réservé, non pas à tous les adhérents, mais à un nombre réduit d’acteurs, sous couvert d’une démarche d’efficacité.
Réduire à 200 entreprises de sécurité présente en France ?
Il se serait dit, lors d’une réunion au sein du GES, que le “but ultime” serait de réduire à environ 200 entreprises de sécurité sur tout le territoire Français (soit à peu près le nombre d’adhérents au GES), et faire donc disparaître “toutes les autres”.
S’il est vrai qu’environ 9500 entreprises de sécurité privée, est peut-être en effet un peu “trop” par rapport au marché, mais il y a quand même un énorme écart entre 200 et 9500 entreprises ….