Table des matières
Ce lundi 8 novembre il est jugé pour avoir menacé avec une arme et insulté un vigile de l’hôpital de Chalon-sur-Saône.
« Je suis amianté. » Phrase terrible. Il a 63 ans, il souffre également d’alcoolisme, et son comportement asocial le conduit une fois de plus devant un tribunal. Ce lundi 8 novembre il est jugé pour avoir menacé avec une arme et insulté un vigile de l’hôpital de Chalon-sur-Saône.
C’était le 5 novembre, vers 17 heures. Des policiers interpellent « sans difficulté » cet homme porteur d’un opinel et d’un bâton de marche, mais il est toujours « très énervé » et continue d’invectiver le vigile. « J’ai son nom, je vais le retrouver, je vais lui mettre un coup de bâton sur la tête, je vais m’occuper de sa retraite. » Il refuse de souffler dans l’éthylotest, il faut attendre 22h15 pour constater qu’il a encore 1,26 gramme d’alcool par litre de sang. Sur le quasi inévitable « point alcool » à l’audience, il ne fera pas mystère : « Ben, c’était le midi. J’ai dû boire 4 ou 5 pastis, et puis un quart de rouge en mangeant, et un Jet 27. » Son alcoolisme est ancien, il est suivi par le KAIRN par décision de justice, mais bon, hein.
Ivre et sans rendez-vous
Du reste de l’histoire il ne fait pas mystère non plus mais sa logique lui appartient, et la présidente doit, question après question, reconstituer un puzzle. « Mon docteur traitant, elle a une permanence à l’hôpital, et le scanner que je dois passer, ça fait deux ans que je l’attends. Mon docteur, elle m’a fait une ordonnance et m’a bien dit de bien préciser que je serai pris entre deux rendez-vous. » Le vigile a d’autres consignes : sans rendez-vous, on ne passe pas. Ivre, on ne passe sans doute pas non plus, faut dire. Mais le prévenu n’en a cure, signifie au vigile que c’est pas lui qui va l’empêcher de faire quoi que ce soit, sort puis revient par la sortie, pointe son opinel en direction du vigile, mouline son bâton. Grabuge, violence, frayeur des gens qui assistent à la scène.