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Surveillance des bases militaires : le ministère revoit sa copie !

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Une société de gardiennage a saisi le tribunal administratif. Elle estime que l’appel d’offres pour la gestion de la sécurité de la base navale du Port et la base aérienne de Gillot n’était pas conforme. Entre-temps, le ministère des Armées a revu sa copie. Le tribunal administratif n’a donc plus à statuer sur le sujet.

Trois militaires en uniforme blanc se sont présentés au tribunal administratif, ce mercredi matin. Une présence assez rare. “Nous passons une dizaine de contrats par an. C’est la première fois que le contentieux doit se régler en justice. En général, les choses se passent bien et nous privilégions le dialogue avec les différents acteurs économiques”, souligne le réprésentant du ministère des Armées.

Une première audience en 2020
De l’autre côté de la salle d’audience, Me Eric Dugoujon représente une société de surveillance. Cette dernière considère que la procédure pour “les prestations de gardiennage, d’accueil et de filtrage des sites militaires” n’était pas conforme. Les sites concernés sont la base navale de la Rivières-des-Galets et celle de la base aérienne de Gillot. En 2020, la même société avait attaqué pour les mêmes raisons le ministère qui avait dû revoir sa copie.

Le point litigieux pour la société concerne la présence de chiens spécialisés dans la recherche de stupéfiants et d’explosifs. “C’est étrange cette nouveauté d’intégrer la présence des chiens. Il y a qu’une seule entreprise à La Réunion qui peut répondre à cela”, avance la robe noire. Le conseil estime que le tribunal n’a plus à statuer car le point litigieux a depuis été retiré de l’appel d’offre. 
“Un réel besoin”
Le représentant du ministère des Armées partage cet avis mais s’interroge sur la démarche. Il précise qu’une autre société n’avait pas suivi la voie judiciaire et avait “engagé un dialogue pour enlever les clauses en question”. “Si la société avait suivi la procédure normale. Le contentieux n’aurait jamais existé”, précise le militaire.

Dans le futur, il n’exclut pas qu’un nouvel appel d’offres devra être formulé. “La recherche d’explosifs et de stupéfiants sur nos sites militaires est un réel besoin. La loi viendra bientôt répondre à ntore besoin”, souligne-t-il. 

Si le contentieux semble être réglé avec le nouvel appel d’offres, le tribunal administratif rendra sa décision demain. 

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