Peut-on confier à des agents privés des missions jusqu’alors réservées à la force publique ?
C’est, en filigrane, la question qu’a tranchée le Conseil constitutionnel.
Au cœur du débat : la possibilité, pour certains agents opérant dans les ports, d’effectuer des inspections visuelles sur des véhicules ou bagages, sans supervision directe des forces de l’ordre.
Ce changement peut sembler technique. Il est en réalité stratégique. Car il redéfinit les contours d’une compétence sensible : celle de contrôler, filtrer, inspecter.
Et cette fois, ce ne sont plus seulement les OPJ ou les douaniers qui sont en première ligne.
Décryptage d’une extension de prérogatives passée sous les radars… mais qui pourrait marquer un tournant dans la reconnaissance du rôle de la sécurité privée.