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#Covid19 : Le port des gants n’est pas la solution. Ça donne un faux sentiment de sécurité [Microbiologistes]

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Un article qui fait écho à celui que j’ai diffusé hier, au moins là pas question de “Macron”, de “gouvernement” ou d’OMS corrompu frown

 

Les gants devraient être proscrits, selon des experts

 

Les commerces qui obligent leurs employés à porter des gants pour lutter contre la Covid-19 devraient plutôt les proscrire, affirment des experts.  

«Le port des gants n’est pas la solution. Ça donne un faux sentiment de sécurité et ça contribue à répandre le virus», explique Christian Jacob, président de l’Association des microbiologistes du Québec.   

La pharmacienne et professeure à la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal, Diane Lamarre, abonde dans le même sens.   

 

«Quand on porte des gants, on ne les lave pas. On touche aux différents produits des clients et à l’argent. C’est l’une des meilleures façons de répandre le virus. Il faut tout simplement se laver les mains entre chaque client. On peut dire que les gants sont très dangereux», soutient-elle.  

Les spécialistes recommandent de ne pas porter de gants et de se laver les mains. Ces derniers expliquent qu’il faudrait laver les gants entre chaque client ou les jeter entre chaque client. Il est donc beaucoup plus simple de simplement se laver les mains.  

Le Journal a fait le tour d’une vingtaine de commerces sur la Rive-Nord et force est de constater que le port des gants est répandu.  

«On doit se protéger. Notre patron nous a dit de porter des gants», affirmait une caissière d’une épicerie des Laurentides, qui voulait garder l’anonymat.   

Le Journal a constaté que les caissières de cette épicerie manipulaient l’argent, les produits et les sacs des clients avec des gants qu’ils ne jettent pas tout de suite après.  

Dans un commerce de rénovations à Saint-Eustache, la caissière a utilisé ses mains gantées pour placer ses cheveux tout en mettant ses gants en contacts avec ses joues, ses oreilles pour ensuite pousser des cheveux vers l’arrière.   

Un employé d’un dépanneur à Saint-Eustache, bien que protégé des clients par un plastique transparent, ne portait qu’un seul gant.  

Dans la dizaine de dépanneurs et de stations services visitées par le Journal, des employés portaient des gants à la caisse tout en manipulant l’argent et les produits à la caisse, sans les jeter entre les clients.    

Certains commerces sont toutefois d’une efficacité redoutable pour protéger employés et clients de la Covid-19.  

Le Métro du boulevard Saint-Laurent à Saint-Eustache est l’établissement visité par le Journal qui a pris le plus d’avance en matière de prévention.  

«Pas question d’attendre. Nos employés et nos clients sont importants», explique Patrick Lemay, propriétaire.   

La direction a fait installer des marques au sol aux caisses afin que les clients gardent leur distance. Pour éviter que ces derniers s’accotent sur les comptoirs des charcuteries et des fromages, ils ont installé des bandes rouges au sol qu’il ne faut pas dépasser. Chaque terminal Interac est nettoyé après utilisation. Une caisse sur deux est ouverte afin de séparer les clients et les caissières d’une bonne distance. Un commis est présent à l’entrée de l’épicerie pour nettoyer chaque carrosse qui a été utilisé par les clients. Ce ne sont que quelques mesures prises par cet épicier.   

«Nous avons transmis un grand nombre de mesures à nos commerçants. Il va y avoir des plexiglass pour protéger les caissières et les clients. Nous avons fait imprimer des autocollants pour mettre au sol afin de garder une distance entre chaque client. Mais définitivement notre marchand de Saint-Eustache a pris de l’avance», explique Geneviève Grégoire, porte-parole chez Métro. Elle spécifie que la bannière Métro ne recommande surtout pas le port des gants. 

 

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