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Fête de la Musique : Laurent Nuñez autorise in extremis le port d’arme pour les agents LPN

🎶 À la veille de la Fête de la Musique, le préfet Laurent Nuñez a autorisé in extremis le port d’armes D (bâton & spray) pour les agents LPN sur un site👮‍♂️ Une décision réactive, conforme à la loi, face à une menace réelle ⚠️ et un dossier complet 📂

Port d’armes autorisé pour la Fête de la Musique : une décision rapide, juste et conforme à la réalité du terrain

Un revirement salutaire pour les agents de terrain

C’est une décision prise à temps, et avec discernement. Ce vendredi 20 juin 2025 au soir, le préfet de police Laurent Nuñez a personnellement autorisé le port d’armes de catégorie D pour les agents de sécurité de LPN Sécurité Services, mobilisés sur un site à Paris dans le cadre de la Fête de la Musique.

Après un premier refus administratif (voir mon article précédent), la préfecture a réexaminé le dossier… et reconnu que le contenu était complet, conforme, et que les risques d’agression sur site étaient bien établis, tant pour les agents que pour le public.


Le droit respecté, le risque enfin reconnu

Ce retour à la raison s’est opéré grâce à une lecture rigoureuse des articles L.613-5 et R.613-16-1 du Code de la sécurité intérieure, qui permettent expressément aux agents de sécurité privés de porter, sous conditions, des armes non létales : bâton de défense, aérosol incapacitant de ≤ 100 ml, etc.

L’entreprise LPN avait monté un dossier solide :

  • Agents diplômés et formés spécifiquement au maniement des armes concernées ;
  • Entraînement obligatoire de 7 heures par semestre respecté ;
  • Équipements de stockage sécurisés ;
  • Analyse de risque détaillée ;
  • Demande client motivée.

Et surtout : un contexte de menace élevée, confirmé par le ministre de l’Intérieur lui-même, évoquant une « menace terroriste très élevée » pour cette soirée du 21 juin.


Une réactivité à saluer du préfet Nuñez

Dans un paysage administratif souvent critiqué pour sa lourdeur ou ses blocages de principe, la réaction rapide du préfet Nuñez mérite d’être saluée. Informé de la situation, il a pris le temps d’examiner personnellement le dossier, d’écouter les arguments des professionnels concernés, et de faire prévaloir l’intérêt de la sécurité collective.

C’est un signal fort envoyé à la profession : les règles existent, elles sont strictes, mais quand elles sont respectées, l’administration peut répondre avec efficacité et discernement.


Le continuum de sécurité appliqué, enfin !

Cette autorisation est aussi une application concrète du fameux “continuum de sécurité” que le CNAPS comme le ministère de l’Intérieur appellent régulièrement de leurs vœux.

Ici, ce ne sont pas des mots : ce sont des agents qualifiés, financés par le privé, encadrés, et légalement armés pour remplir leur mission dans les meilleures conditions. Sans confusion de rôle avec la police, sans substitution de fonction régalienne : juste une complémentarité assumée, dans l’intérêt général.


Une décision responsable… et attendue

Alors que les agressions au couteau se multiplient, y compris contre des personnels d’encadrement ou de sécurité, que les rassemblements publics font peser de vrais risques, et que le port d’armes de catégorie D est prévu par la loi, il n’était pas acceptable de laisser les agents désarmés.

Le réexamen rapide de ce dossier, et la décision favorable qui en découle, redonnent de la cohérence au dispositif national de sécurité privée.

Cette autorisation est plus qu’un feu vert ponctuel. C’est la reconnaissance institutionnelle du sérieux d’une profession, de l’engagement d’agents professionnels, et de la légitimité d’une sécurité privée responsable et rigoureusement encadrée.

Merci au préfet Nuñez d’avoir su écouter, réagir, et faire primer la réalité opérationnelle sur la frilosité bureaucratique.

À retenir

✅ Le préfet de police Laurent Nuñez a pris personnellement en charge le dossier LPN Sécurité Services et autorisé le port d’armes D (bâton + aérosol ≤ 100 ml) pour leurs agents.

✅ Le dossier, initialement rejeté, a finalement été reconnu comme complet et conforme au Code de la sécurité intérieure.

✅ La préfecture a réagi rapidement à une situation de risque élevé pour les agents, en pleine Fête de la Musique sous menace terroriste.

✅ Une décision qui renforce la crédibilité du continuum de sécurité et reconnaît la légitimité de la sécurité privée dans ses prérogatives légales.

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