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Hôtels et insécurité : quand il faut réclamer un agent de sécurité pour pouvoir travailler

🔒 Hôtel 4⭐ en plein cœur de Nice, piscine squattée, menaces de mort… Le personnel du Mercure débraie pour réclamer un agent de sécurité. Quand protéger ses salariés devient une lutte. 💥🛎️👮‍♂️ #SécuritéPrivée #Hôtellerie

Table des matières

La scène se passe à Nice, dans l’établissement Mercure Notre-Dame. Un hôtel quatre étoiles, en plein centre-ville, et pourtant... il aura fallu un mouvement de grève pour réclamer la présence d’un agent de sécurité. Oui, un vigile, comme le dit le titre du journal, même si le terme est aussi dépassé que les pratiques qu’il révèle.

Le personnel de l’hôtel a débrayé face à une situation intenable : des squats autour de la piscine, des menaces de mort à répétition, des agressions verbales et des actes de malveillance. Tout cela, en pleine saison touristique.

Derrière ce mouvement, ce n’est pas seulement une revendication sociale. C’est un appel à la protection la plus élémentaire. Travailler dans l’hôtellerie ne devrait pas impliquer d’endurer l’insécurité au quotidien. Pas plus que la direction ne devrait attendre qu’un conflit éclate pour envisager de sécuriser ses installations.

Selon Nice-Matin, une salariée témoigne : « On a peur. On nous menace, on nous insulte. » Une autre ajoute : « La semaine dernière, un homme a crié qu’il allait revenir avec une arme. »

Pendant ce temps, la direction temporise, parle de solution en cours et de « contrat en attente ». Mais sur le terrain, les agents d’entretien et les réceptionnistes, eux, sont déjà exposés.

Ce cas n’est pas isolé. Il illustre une tendance plus large : la sous-estimation systémique des besoins en sécurité dans certains établissements recevant du public. Les hôtels ne sont pas des zones de non-droit. Ils sont des lieux de travail. Et il est inadmissible que les premiers à devoir se défendre soient les salariés eux-mêmes.

Dans ce contexte, la présence d’un agent de sécurité qualifié n’est pas un luxe. C’est un minimum vital, une réponse concrète à un climat de tension que l’on ne peut plus ignorer.


À retenir

✅ Le personnel de l’hôtel Mercure Notre-Dame à Nice a cessé le travail pour réclamer un agent de sécurité.
✅ Les faits dénoncés : menaces de mort, agressions verbales, intrusions, actes de malveillance.
✅ Aucune solution immédiate n’avait été mise en place au moment du débrayage.
✅ L’événement révèle l’absence fréquente de mesures de sécurité dans les ERP hôteliers.
✅ Le recours à un agent de sécurité devrait être anticipé, pas réactif.

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