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Dans les couloirs d’Intersport à Hénin-Beaumont, ce qui aurait pu virer à l’affrontement a donné lieu à une démonstration de professionnalisme. Surpris en flagrant délit de vol, un homme s’est lancé dans une tirade raciste ignoble contre l’agent de sécurité qui l’a intercepté. Et malgré l'humiliation, malgré l’agression verbale, l’agent est resté de marbre. Un exemple.
« Sale noir, t’es qu’un esclave ici », peut-on entendre distinctement dans la vidéo. Les mots sont durs, abjects, insupportables. L’homme en face, lui, ne bronche pas. Il maintient la distance, ne hausse ni le ton ni le geste. Il fait son travail. Il protège, il sécurise. Il encaisse. Et il tient bon.
🛑 Là où d'autres auraient explosé, lui est resté debout. Le regard ferme, le comportement irréprochable. Et c’est sans doute cela, le vrai courage.
Cette scène, qui aurait pu dégénérer, montre ce que signifie « maîtrise de soi » dans le métier. On oublie trop souvent que l’uniforme ne protège pas des insultes. Il les attire parfois. Mais dans ce cas précis, il a été honoré.
Le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit. Et si la justice doit faire son travail, le nôtre est de reconnaître ce que les caméras ont capté : la dignité d’un homme face à l’indignité d’un autre.
À retenir
✅ Propos racistes clairs et pénalement répréhensibles
✅ Réaction exemplaire de l’agent : ni violence, ni menace, ni provocation
✅ L’importance de la maîtrise émotionnelle en situation tendue
✅ L’exposition aux agressions verbales racistes : une réalité du terrain à dénoncer
✅ Nécessité d’un soutien syndical et juridique face à ce type d’incidents
