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Les «petites mains invisibles» de la sécurité privée cherchent aussi une reconnaissance Interrogé par RT France, Tibor Vass, fondateur de la société de protection rapprochée LPN Group et directeur général de l’Institut français de sécurité, rappelait que le recours à la sécurité privée pour des missions régaliennes n’était pas du tout tabou dans des pays voisins, notamment en Espagne, en Allemagne ou en Suisse, avec 25% d’agents de sécurité privée armés en Espagne et 12,6% en Suisse, notamment. L’entrepreneur et ancien légionnaire estimait également que le ministère de l’Intérieur pourrait réaliser des économies substantielles en s’appuyant davantage sur le secteur privé.
Il faisait aussi valoir que le secteur privé se montrait particulièrement exigeant en matière de formation dorénavant, avec 250 heures de formation pour des agents armés et deux semaines entièrement dévolues au tir, puis quatre sessions de recyclage au tir par an, contre seulement deux en police nationale par exemple.