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MÉTIERS REPÈRES: Le bon coup du SNES, leur proposition de la nouvelle version entériné

Table des matières

Petite retrospective:

Le 12 octobre 2015,l’USP dénonce l’accord sur les métiers repères: Coup de tonnerre dans la profession, même au sein des adhérents de l’USP !

 

Le 18 décembre 2015,Securitas quitte l’USP ....

 

Le 17 février 2016, l’USP renonce à sa dénonciation des métiers repères du 12 octobre 2015

 

Après que l’USP ai dénoncé les métiers repères (version 2006),

Avec par la suite le départ du numéro un français de l’USP, et après la démission de la FEDESFI de l’ANAPS … revoici le SNES gonflé à bloc, qui est en passe d’imposer une nouvelle version des métiers repères ” tout en restant dans sa continuité” …

 

ANECDOTE: Le SNES avais à l’origine refusé la mise en place des métiers repères (en 2006), puis l’USP dénonce ces métiers repères (qui la lui-même imposé aux entreprises de sécurité) en 2015 …. et enfin le SNES à tout fait pour maintenir les métiers repères qu’il avais lui-même refusé de signer en 2006, avec une nouvelle version en 2016 mais qui reste dans la “continuité” des métiers repères de 2006 ….

Il y à de quoi s’arracher les cheveux ! 😉

 

 

 

La nouvelle version des métiers repères version “SNES”: 3 signatures majoritaires qui permettra son extension à toutes les entreprises de sécurité privée !

La proposition SNES d’accord de branche de substitution à celui des métiers repères a obtenu depuis le vendredi 15 avril les signatures de 3 organisations syndicales : la CGT, la CFTC et l’UNSA. Ces trois organisations totalisent 54,11% de la représentation des salariés de la branche et font de cet accord un accord majoritaire.

Le SNES a notifié cet accord, en date de lundi 18 avril, à l’ensemble des partenaires sociaux de la branche afin qu’il puisse être proposé à l’extension dès l’issue du délai légal d’opposition.

L’arrêté d’extension rendant l’accord obligatoire pour l’ensemble des entreprises ne pourra cependant intervenir qu’à l’issue des délais et procédures habituels.

 

 

Nouveau socle social : les spécialités et les compétences dans la version 2 des métiers repères

D’un point de vue plus technique pour résumer l’accord majoritaire obtenu par le SNES se caractérise par 4 axes majeurs :

1 – Il s’inscrit tout d’abord dans une continuité par rapport à l’accord condamné de 2006 mais avec une réorientation majeure : le passage des métiers repères à des spécialités correspondant à l’indispensable professionnalisation de l’offre et sa valorisation auprès du marché.

2 – Il adapte l’ensemble des dispositifs de formation de la branche aux nouvelles contraintes imposées par la réforme de la formation professionnelle (Loi du 5 mars 2014). Il ouvre ainsi, après une phase très délicate pour les entreprises concernant le financement de leur formation continue , une véritable opportunité d’instaurer enfin un nouveau socle de compétences. Celui-ci va reposer sur des “Certificats de Compétence Professionnelle-CCP” pour chacune des spécialités (substituées aux métiers). Cela va se traduire par des modules de formation courts
( +/- 35 h), réalistes, opérationnels et, c’est essentiel, répondant à tous les nouveaux critères de financement.

3 – Il sécurise juridiquement de manière solide, ce qui était loin d’être le cas de l’accord de 2006, la notion opérationnelle de polycompétence permettant une réelle avancée en matière de flexibilité/adaptabilité aux besoins marché, tout en prenant soin de mettre en place un dispositif gagnant/gagnant pour les salariés comme leurs employeurs. Au passage, il accorde à l’ancienne filière distribution un alignement au coefficient 140.

4 – Enfin, et coeur de la nouvelle ingénierie sociale de branche proposée par le SNES, il met fin au écarts fixes entre les différents coefficients de salaire et donc à leurs effets pervers (maintien du premier coefficient sous le SMIC) tout en prenant soin de préserver les effets structurants de l’ensemble du dispositif en instaurant des écarts planchers préservant les garanties acquises.

L’architecture de l’accord, lorsqu’il sera étendu, va donc constituer le nouveau socle social d’une refondation du métier marquée par deux notions majeures : les compétences et les spécialités.

Restera à entamer sans plus tarder pour consolider durablement le tout, un travail important d’élaboration des fiches référentiels de formation pour les spécialités. Un travail que le SNES s’est d’ores et déjà donné les moyens d’engager avec les partenaires sociaux de la branche et les experts utiles.

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