Certains clients veulent des miracles. Sur un site industriel, un responsable exige qu’un agent cynophile enchaîne douze heures de ronde sans une minute d’arrêt. Pas de pause. Pas de récupération. Pas même un temps de repos pour le chien. L’argument est simple : "C’est la condition pour garder le contrat".
Derrière cette demande, qui paraît d’abord comme un simple choix d’organisation, se cache un enjeu bien plus profond. Parce qu’un binôme homme-chien n’est pas une machine. Parce qu’un prestataire ne peut pas tout accepter pour satisfaire un site. Et parce que plusieurs textes encadrent précisément ce que l’on peut imposer à un agent… et à un animal de travail.
Avant de parler de sanctions, de responsabilités et de risques juridiques, une question mérite d’être posée : jusqu’où peut aller un client dans l’exigence opérationnelle, et où commence l’interdit ?