À Saint-Guinoux, petite commune d’Ille-et-Vilaine, la traditionnelle braderie du 1er mai a bien failli être annulée. En cause : un dossier sécurité jugé incomplet par la préfecture, faute de ressources humaines compétentes pour assurer la surveillance de l’événement. C’est finalement grâce à l’engagement d’un bénévole expérimenté, Eric Cornu, et à l’arrivée de deux jeunes majeurs, Dylan et Ethan, fraîchement intégrés au comité des fêtes, que la situation a pu être débloquée. Tous trois seront chargés de « la sécurité » sur place, de 8 h à 18 h, dans un dispositif improvisé, à forte composante bénévole. Cette solution locale soulève pourtant une question essentielle : que recouvre réellement cette « sécurité » confiée à deux jeunes de 18 ans, et dans quel cadre juridique s’inscrit-elle ?
Quelles sont les missions légalement autorisées à un service d’ordre bénévole, et où commence l’exercice illégal d’une activité relevant de la sécurité privée ?