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Il y a parfois des équipements qui, à première vue, semblent anodins. Et pourtant, sur le site nucléaire de Tricastin, la nouvelle guérite installée au niveau du SAS BR - accès 8 mètres - change franchement la donne. Ce n’est pas un luxe, c’est une nécessité. Et surtout, c’est un vrai signal envoyé aux agents de sécurité : leur mission mérite des moyens adaptés.
Une réponse aux galères bien connues des arrêts de tranche
Ceux qui bossent sur site le savent : pendant un arrêt de tranche, c’est la cohue. Un ballet incessant de prestataires, de livraisons, d’interventions en tous genres. Le sas devient un goulot. Et quand les moyens sont insuffisants, c’est aux agents de terrain de « faire avec ». Résultat ? Perte de contrôle, énervement des intervenants, sécurité dégradée. C’est dans ce contexte qu’est née cette guérite.
Placée à un point névralgique, cette structure légère et fermée permet de gérer les flux de manière structurée, sans bloquer le passage, tout en offrant un point fixe pour les contrôles. Le genre d’équipement simple, mais qui change la vie quand il est bien pensé.
Pas juste une boîte en plastique
Certains pourraient sourire en voyant la photo. Une guérite en bâche transparente, un comptoir, un téléphone fixe, quelques équipements. Mais justement : elle est là, elle fonctionne, elle sert. Et surtout, elle a été installée dans les règles, avec une conformité complète aux exigences du CCTP national. Pas une bidouille bricolée dans l’urgence, mais un vrai poste de sécurité temporaire.

Dans un contexte où on demande toujours plus aux agents sans toujours leur donner les moyens, ce type de matériel rappelle une chose essentielle : on ne sécurise pas un site à coups de consignes et de badges. Il faut du concret. Du physique. Du visible.