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Un procureur supprime menottes, matraques télescopiques et gazeuses d'agents de sécurité au sein d'un hôpital

Table des matières

Des agents de sécurité … de la fonction publique évidemment, donc non soumis au CSI livre VI et aux diverses limitations liées au port d’arme.

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Les agents de sécurité de l’hôpital Purpan, n’ont plus les moyens d’assurer la sécurité dans les services notamment aux urgences. Ils demandent des effectifs supplémentaires et des moyens de protection.

Ce n’est malheureusement pas nouveau. Dès la fin de semaine, l’hôpital devient le réceptacle de toute la misère humaine et surtout de la violence urbaine. Aux urgences de Purpan, on ne compte plus les débordements nocturnes, les invectives, les tensions, voire les rixes que les agents de sécurité ont de plus en plus de mal à contenir. «Nous sommes régulièrement confrontés à des gens surexcités parfois armés de couteau, de machettes, contre lesquels nous sommes démunis, témoigne un vigile, qui veut rester anonyme. Nous voulons des moyens pour nous défendre». Lui et ses collègues, tous employés de la fonction publique, ne s’expliquent pas pourquoi il y a un peu plus de deux ans, le procureur de la République de Toulouse a décidé de supprimer leur équipement : menottes, matraques télescopiques et gazeuses. «ça fait 30 ans qu’on fonctionnait avec ce matériel, s’insurge-t-il et la violence s’est accrue. On ne peut plus faire face».

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