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15 ans de prison pour un agent de sécurité

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Il violait ses ex-compagnes : un agent de sécurité d’Évreux condamné à 15 ans de prison

La cour d’assises de l’Eure a condamné un agent de sécurité de l’hôpital d’Évreux (Eure) à 15 ans de réclusion criminelle pour viols aggravés et violences sur ses compagnes.

La cour d’assises de l’Eure a jugé, du lundi 9 au vendredi 13 février 2015, un agent de sécurité de l’hôpital d’Évreux (Eure), accusé de viols aggravés et de violences sur ses ex-concubines. Il a été condamné à 15 ans de réclusion criminelle.

Le prince charmant se transformait en tortionnaire

Les faits ont été révélés fin septembre 2012, après une longue enquête de la gendarmerie de Conches-en-Ouche (Eure). L’accusé, 39 ans, était un séducteur. « Il a eu énormément de partenaires », a souligné au tribunal, l’adjudant de gendarmerie de Conches. Ce n’est pas un crime en soi. « Mais l’agent de sécurité avait une conception de l’amour essentiellement basée sur la contrainte et la violence », rapporte l’Impartial.
Devant la cour d’assises, plusieurs victimes ont témoigné. L’une d’elles aurait été rouée de coups. Une seconde, qui se plaignait d’avoir mal au dos, aurait été brûlée par un fer à repasser posé à même la peau par l’accusé, qui voulait « réchauffer la partie endolorie ». Une troisième raconte comment il aurait commencé à l’étrangler quand elle a refusé de se soumettre à ses désirs sexuels. Une autre aurait eu la mâchoire cassée, au cours d’une fellation forcée.

Un « pervers narcissique ».

Le scénario, à chaque fois, aurait été le même : l’accusé, qui se voulait prince charmant au début de chacune de ses liaisons, se transformait rapidement en tortionnaire. « Toutes m’ont dit qu’elles ont été heureuses à un moment », a témoigné le gendarme en charge de l’enquête. « L’agent de sécurité, qui multipliait les maîtresses, aimait présenter la dernière à la nouvelle, et il pouvait obliger l’une à suivre et à espionner l’autre », détaille l’Impartial. L’expert psychiatre le qualifiera de « pervers narcissique ».

L’accusé conteste

L’agent de sécurité a contesté tous les faits qui lui ont été reprochés. Pour sa défense, il a évoqué une vengeance, celle de ses anciennes compagnes qui se seraient liguées contre lui. Son avocat, Me Delphine Bergeron-Durand, a concédé « qu’il a eu des pratiques particulières », mais elle n’est pas « persuadée que l’intention de violer ses compagnes est établie et que le dossier contient toutes les charges nécessaires pour démontrer la culpabilité » de son client.
Au terme d’un long délibéré, les jurés ont condamné l’agent de sécurité, en plus des 15 ans de réclusion criminelle, à 5 ans de suivi socio-judiciaire, à effectuer à sa sortie de prison. L’avocat général avait requis la peine maximale, 20 ans de réclusion criminelle.

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