Un préfet avait pris la décision de suspendre l’autorisation d’exercice d’une société de sécurité privée,suite à des procès-verbaux dressés en 2012 et 2013 à l’encontre de la société pour travail dissimulé. Cette société a fait un recours contre cette décision.
Ici encore, le juge des référés considère qu’eu égard à son positionnement, sur le marché de la sécurité privée en Martinique, « Sécurité Caraïbes » ne pouvait ignorer que le tarif horaire de 14,50 euros qu’elle acquittait ne pouvait permettre de rémunérer les employés de la société sous-traitante, et à donc confirmer la “sentence” du préfet !
Mais la société a fait un recours “gracieux” auprès du préfet, et elle a visiblement été sensible à l’impact social d’une fermeture, puisqu’hier soir un nouvel arrêté tendant à suspendre celui du 12 mars dernier était en cours de rédaction.
On voit ici un exemple flagrant que la sous-traitance est dangereuse en sécurité privée …
Le gérant de « Sécurité Caraïbes » , Alexandre Richol et son avocat ont été reçus hier matin en préfecture. Durant cette rencontre avec les services en charge de ce dossier, ils ont pu évoquer les conséquences économiques d’une fermeture administrative pendant deux mois.
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