A partir de 41cts €/jour, devenez un EXPERT ! https://www.83-629.fr/membership/

Aller au contenu

À Roanne, un agent de sécurité mordu en pleine intervention : la violence banalisée

🎶 Fête de la musique à Roanne : un agent de sécurité mordu en pleine intervention 😡 L'agresseur, sous alcool et cannabis, écope de 6 mois ferme sous bracelet 🧑‍✈️ #SécuritéPrivée #Violence

Dimanche 22 juin, à Roanne, la Fête de la musique s’est achevée dans le sang et les cris pour un agent de sécurité. Mordu à l’épaule par un homme en pleine crise de violence, il n’a eu droit qu’à quelques lignes dans la presse. Pendant ce temps, le prévenu, lui, a obtenu un bracelet électronique, une cure de désintox et une oreille attentive du tribunal.

On ne parle pas ici d’un fait divers banal, mais d’un signal clair : dans l’espace public, l’agression d’un agent de sécurité ne choque plus personne. Même quand il est mordu.

Une scène d’arrestation surréaliste

Les faits, relatés par Le Progrès dans son édition du 26 juin 2025 , se sont déroulés vers 1h30, sur l’esplanade des Mariniers. Appelés pour des violences sur une femme, deux agents de sécurité interviennent. L’homme, visiblement ivre et sous stupéfiants, refuse de coopérer. Il hurle, frappe… puis mord un agent à l’épaule.

Renfort de quatre policiers municipaux. La scène dégénère encore : l’individu, 27 ans, mord cette fois une policière à la main. Il faudra plusieurs agents pour le maîtriser et le menotter, le tout sous ses cris exigeant sa Ventoline, entre deux insultes.

Alcool, cannabis, excuses et bracelet

Jugé trois jours plus tard en comparution immédiate, le mis en cause reconnaît tout. Une bouteille de whisky à deux, plusieurs joints, un passif judiciaire déjà bien chargé – sept mentions, dont plusieurs pour stupéfiants. Il explique qu’il « ne se sentait pas bien » et que tout est allé trop vite. Il travaille aujourd’hui comme livreur de fleurs et s’occupe de sa mère et de sa compagne malades.

L’avocat plaide un contexte compliqué, une addiction, une envie de s’en sortir. La procureure, elle, insiste sur la gravité des faits et le risque de récidive. Résultat : 14 mois de prison, dont six ferme. Mais sans incarcération : il portera un bracelet électronique. Il devra suivre des soins psychologiques et addictologiques.

Dédommagements : deux poids, deux mesures ?

Les deux agents agressés – la policière mordue à la main et l’agent de sécurité mordu à l’épaule – ont bien engagé une demande d’indemnisation. Mais aucune précision n’est donnée sur les montants réclamés. Le tribunal a renvoyé l’examen de ces demandes au 30 octobre prochain. En attendant, les deux policiers municipaux ont perçu 300 € chacun à titre de provision. L’agent de sécurité, lui, n’est même pas mentionné dans cette décision provisoire. Silence gênant ou simple oubli ? Dans tous les cas, cela en dit long sur la place qu’on lui accorde.

commentaires

Dernier

Politique de confidentialité Politique relative aux Cookies Conditions Générales