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Onze ans d'attente pour des indemnités réduites, un combat continu pour un nouveau départ
La nuit du 13 au 14 avril 2013 est gravée dans la mémoire de Daniel Guillou, ancien agent de sécurité dans une boîte de nuit en Vendée. Cette nuit-là, lors d'une altercation, il a été grièvement blessé par balle. Onze ans plus tard, le chemin vers la reconstruction est toujours semé d'embûches, marqué par un combat judiciaire acharné et une attente interminable pour obtenir des indemnités justes.
L'incident s'est produit lorsque Daniel Guillou, travaillant alors comme agent de sécurité, a dû intervenir pour expulser un homme impliqué dans une bagarre. Après la fermeture de la discothèque, alors qu'une soixantaine de clients attendaient le bus, le bagarreur est réapparu, armé et accompagné d'un complice. Dans un acte de violence inouïe, il a ouvert le feu, blessant Daniel Guillou à la cuisse. La balle a ensuite atteint un jeune client, sectionnant son artère fémorale.
Cet événement tragique a non seulement laissé des séquelles physiques indélébiles à M Guillou, mais a également entraîné des conséquences psychologiques profondes. L'agent de sécurité s'est retrouvé confronté à un long et difficile processus de récupération, tant sur le plan physique que mental.
La lenteur de la justice a ajouté une couche supplémentaire de souffrance pour Daniel Guillou. Après une attente interminable (11 ans !) il a finalement été informé du montant de ses indemnités, mais avec une surprise désagréable : les sommes proposées ont été divisées par trois par rapport aux attentes initiales. Cette décision a provoqué une onde de choc, exacerbant son sentiment d'injustice et de frustration.
Le combat de Daniel Guillou pour des indemnités "acceptables" souligne un problème systémique plus large : la lenteur et les incohérences de la justice dans les affaires de dommages corporels. Son histoire met en lumière les difficultés rencontrées par les victimes d'actes criminels, souvent laissées dans une situation de précarité et d'incertitude pendant de nombreuses années.
Aujourd'hui, Daniel Guillou aspire à recommencer sa vie, mais le chemin vers la guérison et la stabilité financière reste semé d'obstacles. Son cas rappelle l'importance cruciale d'un système judiciaire efficace et équitable, capable de fournir un soutien adéquat aux victimes et de les aider à reconstruire leur vie après des événements traumatiques.
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