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Les entreprises de sécurité devront avoir renouvelé leur demande d’autorisation auprès de la préfecture avant le 23 mars sous peine d’interdiction. La reprise en main d’un secteur en pleine expansion a démarré.
En 2000, les sociétés privées de sécurité, dont 80 % sont spécialisées dans le gardiennage et la surveillance humaine comptaient 30 000 salariés en France.
DOSSIER
Dix ans plus tard, ils sont 165 000. « La sécurité est aujourd’hui une œuvre commune, l’État en est le garant mais n’est plus le seul opérateur », précise Jean-Yves Latournerie, directeur du CNPAS (Conseil national des activités privées de sécurité). Cet établissement public créé en décembre dernier et présidé par Alain Bauer a pour vocation de garder un œil sur ce monde en expansion de la sécurité privée qui emploie donc 165 000 agents, chiffre à mettre en parallèle avec les 240 000 hommes que comptent la police et la gendarmerie.
L’État ne peut plus faire face à cette demande croissante et quasi irrationnelle de sécurité. Alors, il délègue cette fonction autrefois purement régalienne avec le souci, bien compris, d’exercer une surveillance. Le CNPAS, bras armé de cette vigilance, se décline au niveau régional avec la création de CIAC (Commissions interrégionales d’agréments et de contrôles), composée, entre autres de magistrats, de policiers et de professionnels de la sécurité privée. Jean-Yves Latournerie a installé à Metz le CIAC compétent sur les régions Lorraine, Franche Compté, Alsace, Bourgogne, Champagne Ardennes, soit 18 départements et une population de 8,5 millions d’habitants. Richard Vignon, préfet chargé de la sécurité et de la défense à la préfecture de Région, en assure la présidence. « C’était une demande forte de la profession », assure Grégory Renauld de l’agence privée GRP. La profession, en l’occurrence, attend essentiellement un respect des règles de la concurrence.
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