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Montpellier : fermeture administrative confirmée pour un commerce équipé de caméras non autorisées

📹 Caméras installées mais non autorisées : un commerce de l’Hérault se retrouve fermé trois mois. La loi est claire : sans autorisation préfectorale, même une caméra “débranchée” peut valoir sanction. Quand la sécurité franchit la ligne rouge administrative… ⚖️

La vidéoprotection s’est banalisée au point d’être devenue, pour beaucoup de commerçants, un réflexe plus qu’une démarche administrative. On installe des caméras, on rassure le personnel, on dissuade les vols. Mais derrière ces dispositifs anodins, la loi impose un cadre précis, souvent méconnu ou négligé.

Dans les faits, une simple caméra posée sans autorisation préfectorale peut faire tomber tout un commerce sous le coup d’une fermeture administrative. Pas besoin qu’elle enregistre, ni même qu’elle soit branchée : le seul maintien d’un système non déclaré suffit à déclencher une sanction.

Et c’est bien là que le risque se cache : la frontière entre la prévention légitime et l’irrégularité administrative est aujourd’hui si fine que certains exploitants la franchissent sans le savoir. Le préfet, lui, ne transige plus. Depuis plusieurs mois, les contrôles se multiplient dans les départements, notamment dans les zones urbaines où la vidéoprotection prolifère en dehors des procédures prévues par le Code de la sécurité intérieure.

Un commerce de l’Hérault en a récemment fait l’amère expérience. Trois mois de fermeture pour des caméras… qui n’avaient jamais été mises en service.

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