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Un homme ivre condamné pour avoir agressé un agent de sécurité avec une flamme publicitaire
Un homme de 40 ans a été condamné par le tribunal de Nantes, vendredi 7 juin, pour des faits de violences aggravées avec arme, en état d’ivresse, et sur un agent de sécurité. Cette affaire met en lumière les dangers auxquels les agents de sécurité sont exposés quotidiennement et souligne l'importance de leur rôle dans la protection des biens et des personnes.
Une altercation violente
Les faits se sont déroulés au Monoprix du boulevard de la Prairie-au-Duc, à Nantes, mercredi 5 juin. Vers 21 h 15, l’homme, sous l’emprise de l’alcool après avoir consommé plusieurs bières fortes, s’est rendu dans le magasin pour acheter une baguette et une boîte de sardines. Suspecté de vol par l’agent de sécurité du magasin, une altercation a éclaté entre les deux hommes.
Sous l’effet de l’alcool, le prévenu a saisi une tige métallique d’une flamme publicitaire et a frappé l'agent de sécurité à deux reprises. Il a ensuite tenté de fuir, mais a été rapidement maîtrisé, après une course de 150 mètres, par l’agent et des clients d’un bar voisin, en attendant l’arrivée de la police.
Les conséquences pour l’agent de sécurité
L’agent de sécurité, victime de l’agression, a présenté une plaie saignante au visage et a été examiné par un médecin de l’unité médico-judiciaire, qui lui a prescrit dix jours d’incapacité totale de travail. Ce type d’incident met en exergue les risques auxquels les agents de sécurité sont confrontés quotidiennement dans l’exercice de leurs fonctions. Ils sont souvent en première ligne face à des comportements violents, ce qui nécessite non seulement un sang-froid exemplaire mais aussi une formation adéquate pour gérer de telles situations.
Le verdict du tribunal
L’homme, qui a déjà un casier judiciaire comportant une condamnation pour des violences similaires commises après avoir bu une bouteille de vodka, a été condamné à cinq mois de prison ferme et huit mois de sursis probatoire. Le tribunal, prenant en compte son seul antécédent judiciaire, n’a pas prononcé de mandat de dépôt. En outre, il devra verser 1 500 € de dommages et intérêts à l’agent de sécurité, reconnaissant ainsi la gravité des actes commis et les répercussions sur la victime.