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Un câble sectionné
Tout commence le 13 juillet, lorsqu’un “câble de fibre optique est sectionné lors de travaux de génie civil, provoquant la panne de l’hébergeur, et fatalement, celle de l’application”. L’application SAIP commandée par le gouvernement à la société Deveryware fonctionne en effet sur un serveur unique chez un hébergeur externe : Numergy, “une société appartenant à SFR”.
Une erreur d’affichage
Et si la plateforme d’hébergement a été remise en état dès le 14 juillet d’après SFR, cette panne a contraint Deveryware à “relancer ses propres systèmes”. Là encore, un dysfonctionnement est arrivé. “Un tel redémarrage en situation de crise n’a encore jamais été expérimenté. Or, à ce moment-là, une erreur d’affichage d’un logiciel tiers de monitoring indique à l’entreprise que l’application est à nouveau opérationnelle, affirme une source proche du dossier”, rapporte Pixels.
Il faudra malheureusement attendre que la préfecture des Alpes-Maritimes informe les créateurs de l’application pour que les ingénieurs se rendent compte de la panne et redémarrent une nouvelle fois, et en urgence, le système. Une opération qui prendra plusieurs heures, jusqu’à ce que la notification mobile soit finalement envoyée aux utilisateurs de l’appli SAIP à 1 h 34.
On sait pourquoi l’appli “alerte attentat” a été aussi lente à Nice le 14 juillet
Au lendemain de l’attentat de Nice du 14 juillet, nous écrivions que l’appli “alerte attentat” SAIP du gouvernement avait mis plus de 3 heures à alerter ses utilisateurs. Alors que le drame avait eu
http://mashable.france24.com/tech-business/20160721-appli-alerte-attentat-nice-bug-saip