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Quand l’Assemblée veut un bilan national sur la montée en puissance de la sécurité privée

Des députés demandent un rapport pour mesurer l’explosion des missions confiées aux agents de sécurité lors des grands évènements, dont les JOP 2030. Extension des pouvoirs, manque de moyens, rôle du CNAPS… Le débat sur les limites du privé revient au premier plan ⚖️📊

Le groupe LFI veut obliger le Gouvernement à produire, dans les six mois suivant la promulgation de la loi JOP 2030, un rapport complet sur l’extension des pouvoirs confiés aux agents de sécurité privée.
L’amendement n°000037 ne demande pas un petit bilan technique. Il réclame un état des lieux politique : jusqu’où a-t-on délégué au privé des missions autrefois assurées par l’État ? Et surtout, avec quelles conséquences pour les agents, les entreprises et le cadre légal du Livre VI ?

Ce texte s’inscrit dans une tension qui n’a cessé de grandir depuis trois ans. Les JOP 2024, la loi "Sécurité globale" et les multiples expérimentations menées sur les grands évènements ont déjà élargi le périmètre opérationnel de la sécurité privée. Dans certains cas, ces extensions sont apparues sans évaluation préalable, sans indicateurs partagés et parfois sans retour d’expérience public.

Ce que LFI veut obtenir, c’est la mise à plat de ce glissement progressif.

Une suspicion claire : l’État délègue pour pallier son propre retrait

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