Table des matières
- Agent de Tranquillité Résidentielle : le salaire qui change tout
- Armement et missions à risques : un niveau supérieur ?
- Un contraste saisissant avec les agents de sécurité privée
- Pourquoi cette différence ?
- Vers un nouveau modèle de sécurité privée ?
- Envie de postuler ? Voici ce qu’il faut savoir
- 🔎 Profil recherché :
- 📅 Date limite de candidature : 22 juin 2025
Agent de Tranquillité Résidentielle : le salaire qui change tout
Nice, un groupement qui bouscule les règles
À Nice, le Groupement d'Agents Interbailleurs contre les Désordres et les Abus (G.A.I.D.A) a frappé fort. Pour renforcer la tranquillité résidentielle dans les HLM, ils recrutent des Agents de Tranquillité Résidentielle et de Sûreté (ATRS) à un tarif qui a de quoi faire envie n'importe quel agent de sécurité classique : 2 467,35 € par mois.
Un chiffre qui interpelle, surtout quand on sait qu’un agent de sécurité payé au coefficient 140, l'un des plus courants dans la profession, touche seulement 1 912,24 € brut par mois. Près de 555 € de plus !.
Armement et missions à risques : un niveau supérieur ?
Les ATRS ne sont pas de simples agents de surveillance. Ils patrouillent au cœur des résidences HLM de Nice, un territoire parfois marqué par des tensions sociales. Et pour cela, ils sont équipés de moyens de protection de catégorie D :
- Bâton de défense (type tonfa ou télescopique),
- Spray lacrymogène de moins de 100 ml.
Si cet armement reste léger, il marque néanmoins une différence significative avec les agents de sécurité classiques, souvent désarmés, hormis une lampe torche et un carnet de mains courantes. Cette capacité d'intervention confère aux ATRS un rôle plus proactif face aux incivilités : éviction de halls, gestion de conflits dans les parties communes, et intervention rapide en cas de débordement.
Un contraste saisissant avec les agents de sécurité privée
À ce niveau de salaire, un agent de sécurité classique, même expérimenté, n’aura que difficilement accès à une telle rémunération. Avec un coefficient 140, il plafonne à 1 912,24 € brut par mois.
Pourtant, les missions ne sont pas si éloignées :
- Rondes de surveillance,
- Prévention des risques,
- Intervention en cas d'incidents.
Mais la différence se joue sur deux aspects :
- Le terrain d’intervention : les ATRS opèrent dans des résidences HLM, parfois dans des quartiers sensibles où les tensions communautaires ou les trafics peuvent générer des situations à risque.
- L’armement : même limité à la catégorie D, cet équipement permet un premier niveau de réponse en cas d'agression ou de conflit.
On est loin des missions classiques d’un agent en centre commercial ou en entreprise, où le simple fait de lever le ton peut suffire à calmer les esprits.
Pourquoi cette différence ?
Le G.A.I.D.A est un groupement d'intérêt économique monté par les bailleurs sociaux niçois et la ville de Nice. Avec ce statut, il dispose de moyens financiers publics pour rémunérer ses agents, là où les sociétés de sécurité privée, elles, doivent se battre sur des appels d'offres toujours plus bas.
Ici, pas de compromis : les agents sont correctement payés, avec des missions claires et un rôle social de proximité.
En réalité, ce modèle ressemble davantage à une police de proximité privée qu’à un simple service de surveillance. Les ATRS travaillent main dans la main avec les forces de l’ordre, et leurs missions sont orientées sur la tranquillité publique, un domaine qui dépasse parfois les prérogatives classiques d’un agent de sécurité privé.
Vers un nouveau modèle de sécurité privée ?
Cette initiative niçoise pousse à s’interroger : pourquoi un agent de sécurité privé ne pourrait-il pas bénéficier du même traitement, surtout quand les missions se déroulent sur des zones sensibles ? Pourquoi un agent en centre commercial, confronté aux incivilités quotidiennes, ne pourrait-il pas être mieux rémunéré, équipé et valorisé ?
L’initiative du G.A.I.D.A démontre qu’il est possible de repenser le modèle économique de la sécurité privée. Avec un financement public ou en partenariat avec les bailleurs sociaux, la rémunération peut être alignée sur la réalité des risques encourus.
Peut-être est-ce l’ouverture vers un nouveau modèle de sécurité privée territorialisée, où l’agent n’est plus un simple observateur, mais un acteur de la tranquillité publique.
Envie de postuler ? Voici ce qu’il faut savoir
- Type de contrat : CDI, Temps plein
- Salaire : à partir de 2 467,35 € brut par mois, hors primes supplémentaires
- Horaires :
- Période de travail de 12 heures
- Période de travail de 10 heures
- Travail en après-midi et début de nuit (14h00 - 00h30)
- Possibilité d'heures supplémentaires majorées
- Lieu de travail : Nice (06000)
- Équipement :
- Bâton de défense (type tonfa ou télescopique)
- Spray lacrymogène ≤ 100 ml
- Missions principales :
- Rondes de sécurité dans les HLM,
- Veille technique et prévention des incivilités,
- Gestion de conflits mineurs (nuisances sonores, éviction de hall),
- Collaboration avec les forces de l’ordre,
- Assistance aux secours en cas de besoin.
🔎 Profil recherché :
- Expérience dans les forces de l’ordre, l’armée, ou la sécurité privée,
- Carte professionnelle CNAPS avec mention "Surveillance Humaine",
- Très bonne aptitude physique (tests physiques d'entrée),
- Bonne maîtrise du français (parlé),
- Capacité à gérer le stress et les situations conflictuelles,
- Travail en équipe et respect des procédures internes,
- Permis B obligatoire.
📅 Date limite de candidature : 22 juin 2025
Pour candidater, il suffit de transmettre votre CV et votre carte professionnelle avant cette date. Le G.A.I.D.A privilégie les profils ayant un sens aigu de l'observation, un bon relationnel et une expérience solide dans le domaine de la sécurité.
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