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Note du blog: Avec, je l’espère, une autorisation du préfet, préalable indispensable à toute sécurisation sur la voie publique …
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Pour éviter de nouvelles dégradations, certains portiques écotaxe bretons ont été placés sous surveillance. Écomouv’ a chargé une société privée d’assurer cette mission.
Vous les avez peut-être aperçus, dans une voiture garée à proximité d’un portique écotaxe, ou munis de jumelles sur un pont enjambant la quatre voies. Ce ne sont pas des gendarmes et il ne s’agit pas de contrôles de vitesse, mais d’agents de sécurité privée affectés à la surveillance statique de portiques écotaxe, cette taxe kilométrique (0,13 cts/km en moyenne) qui concernera, dès le 1er janvier prochain, les camions français et étrangers de plus de 3,5 tonnes circulant sur le réseau national non payant (hors autoroutes).
Une mesure préventive
En effet, craignant de nouvelles opérations de destruction de ses portiques de contrôle écotaxe, deux ont déjà disparu du paysage routier du Finistère, la société Écomouv’a placé une partie de ses treize équipements régionaux sous surveillance privée. « Nous avons chargé ces sociétés de sécurité de nous signaler tous les mouvements suspects autour des portiques, 24h/24, informe Michel Cornil, vice-président d’Écomouv’, la société désignée par l’État pour la conception-réalisation-exploitation du système de collecte écotaxe dont l’application a déjà été reportée deux fois. Cette surveillance a débuté il y a une dizaine de jours, compte tenu du caractère très agressif des manifestations dans le Finistère ».
De 500 000 euros à 1 million d’euros pièce
Sur les 172 équipements fixes installés en France (quinze en Bretagne), « moins d’une dizaine » seraient actuellement sous surveillance, « dont quelques unités » en Bretagne. « Cela évolue tous les jours, en fonction des informations que les services de l’État nous communiquent, en fonction des manifestations prévues et de leur caractère, difficile ou pas », précise Michel Cornil. Équipé de scanners, caméras et de systèmes radios, chaque portique coûte, selon le nombre de voies surveillées et la configuration des lieux, entre 500.000 euros et un 1 million d’euros (fourchette haute dans laquelle figuraient les deux portiques abattus dans le Finistère). « Détruire les portiques ne sert à rien puisque, techniquement, cela n’empêchera pas la collecte de la taxe », assure le vice-président d’Écomouv’.
- Hervé Chambonnière