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“Si j’avais constaté une grosse anomalie, je l’aurais signalée”, a déclaré Jocelyne Decoret, qui avait inspecté l’hôtel quelques jours avant le drame.
Une inspectrice de la sécurité incendie ayant contrôlé l’hôtel Paris-Opéra trois semaines avant le sinistre qui allait y faire 24 morts a indiqué mardi au tribunal n’avoir rien détecté d’anormal et que le gérant lui avait assuré que le personnel était correctement formé. Depuis ce drame, suivi de plusieurs autres dans des hôtels et immeubles à Paris abritant surtout des familles étrangères précaires qui avaient fait 52 morts au total, la législation a été considérablement renforcée.
“Si j’avais constaté une grosse anomalie, je l’aurais signalée”, a déclaré Jocelyne Decoret, de la sous-direction de la sécurité du public de la préfecture de police de Paris, qui avait inspecté l’établissement le 24 mars 2005.
L’hôtel allait être ravagé par les flammes le 15 avril. La fonctionnaire a indiqué avoir notamment vérifié le bon fonctionnement du système d’alarme incendie, dont elle avait toutefois recommandé le remplacement de la batterie.
Elle avait également mis en avant une électricité “à revoir” au sous-sol, mais il ne s’agissait “pas du tout d’anomalies déterminantes”.
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