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L'Afrique du Sud adoptera des restrictions sur les compagnies de sécurité privées

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Le ministre sud-africain de la Police, Nathi Mthethwa, a déposé mardi devant le Parlement un projet de loi visant à limiter le contrôle étranger de compagnies de sécurité privées.

Le projet de loi portant amendement à la législation de la sécurité privée vise à durcir les contrôles sur le secteur de la sécurité privée, y compris sur les services de sécurité assurés dans d’autres pays par des compagnies sud-africaines, a déclaré aux députés M. Mthethwa.

On compte actuellement plus de 445.000 membres de compagnies de sécurité privée en Afrique du Sud, contre 270.000 soldats dans les forces publiques, c’est-à-dire la police sud-africaine (SAPS) et l’armée d’Afrique du Sud (SANDF), a déclaré le ministre.

Les effectifs des forces de sécurité privées sont donc près du double du total des forces de l’État, a-t-il souligné.

Le développement du secteur de la sécurité privée n’est pas un phénomène unique en Afrique du Sud.

A l’échelle internationale, le secteur de la sécurité privée a connu une croissance considérable au cours des vingt dernières années.

Toutefois, le développement de ce secteur en Afrique du Sud dépasse largement celui d’autres pays. L’une des raisons de cet essor rapide des compagnies de sécurité privée est la recrudescence de la criminalité.

L’incapacité de la police a lutter contre les crimes en est aussi une contribution majeure, indiquent les critiques.

Depuis la fin de l’apartheid en 1994, la police est surveillée de près par l’État comme par le public, mais ce n’est pas le cas pour les forces de sécurité privées, qui n’ont de responsabilité qu’envers leurs clients et le marché, a fait valoir M. Mthethwa.

Le gouvernement aussi bien que la société civile sont préoccupés de l’efficacité de la réglementation entourant ce secteur, et le projet de loi d’amendement vise à faire face à certaines difficultés qui ont été rencontrées dans l’application de cette réglementation, a déclaré le ministre.

Nathi Mthethwa a énuméré quelques problèmes majeurs avec des sociétés de sécurité privées, dont le manque de reddition de comptes adéquate pour les armes à feu, le manque de responsabilité des services de sécurité rendus à l’extérieur des entreprises de sécurité sud-africains et cela, entre autres, inclure des allégations d’activités de mercenaires.

 

http://french.cri.cn/621/2014/02/26/102s370629.htm

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