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Une belle idée avait germé, sous l’impulsion de M. Bauer et de la DISP, concernant la création d’une “alliance” entre syndicats patronaux en sécurité privée. Cette ANAPS (Alliance Nationale des Activités Privées de Sécurité (ANAPS) avait même été annoncée pour janvier 2013 .
Mais le SNES fait machine arrière. Pourquoi ?
Décision du SNES de ne pas se “rallier ” à Alliance
1. Pourquoi non, parce que ce n’est pas une structure légère (plateforme) : mais une vraie fédération patronale consolidée beaucoup trop lourde pour réussir, c’est une UFISS bis.
2. C’est à l’unanimité de ses instances que le SNES a décidé de ne pas rejoindre le projet. Ce n’est pas la décision du seul Président, négociateur du projet. (unanimité du conseil d’administration et des 130 adhérents interrogés sur les 171).
3. Certaines conditions du SNES ont été satisfaites mais pas toutes*, mais il y a aussi d’autres raisons de fond, qui ont toute leur importance.
4. Le SNES seul syndicat véritablement représentatif des PME françaises, numéro un du nombre d’adhérents (171) entend ABSOLUMENT garder toutes ses libertés d’actions pour mieux les défendre.
5. Le cadre contraignant du projet n’offre pas toutes les garanties d’indépendance souhaitée par le SNES. Au contraire, puisque l’objectif inavoué, mais bien réel de ce projet : c’est d’avoir un porte parole unique d’intérêts différents, contradictoires et parfois certes complémentaires mais aussi opposés : PME françaises indépendantes contre multinationales par exemple.
6. Ainsi, sur la répartition des fonds du paritarisme, certains veulent imposer la loi du plus fort, du plus puissant, du poids économique et financier alors que le SNES dit une voix, une entreprise c’est à dire la démocratie avant tout et pas le CAC 40 qui décide et réparti les subsides en sa faveur…celle des grands au détriment des PME nationales majoritaires.
7. Le SNES a une vision prospective pour la surveillance humaine et elle repose sur la conviction que les PME de proximité (majoritaires) sont essentielles et indispensables à la sécurité générale du pays et de son économie qu’elles ont un rôle fondamental à jouer pour l’avenir du métier et qu’il faut donc une organisation patronale forte puissante indépendante pour les défendre, les supporter, les accompagner : le SNES !
* Il aurait fallu une plateforme de travail et de concertation, avec simplement une charte de bonnes pratiques, comme nous l’avait préconisé, A. BAUER et le Préfet JL BLANCHOU en leur temps, pas une structure trop lourde avec des statuts et une charte qui bloque la communication des uns et des autres, pour la plupart des adhérents, c’est comme si demain nous demandions aux organisations de salariés de n’en créer qu’une seule ?
L’AVENIR, néanmoins le SNES va continuer sa marche en avant, en mettant en œuvre son programme annoncé à l’AGE du 23 octobre à LYON, la Fédération SNES, les Collèges métiers, son consortium qui sera un avantage incontestable pour les adhérents afin de leur permettre entres autres de répondre à des appels d’offres nationaux avec le LABEL SNES (une garantie pour les clients) et ainsi d’avoir une structure qui amène une plus value elle aussi incontestable, et de bénéficier d’une structure d’achats, de donner aussi aux adhérents la possibilité de mutualiser bien d’autres services, et donc de réaliser des économies dans les coûts de structure de leurs entreprises.
Le SNES se projette au sein du 21° siècle et ne souhaite pas retomber dans le passé !