INDIGO se présente comme un acteur innovant du stationnement, vantant son "Centre National de Télé-Opération et d’Assistance" (CNTO) comme un service tourné vers le client.
Mais à y regarder de plus près, ce dispositif dépasse largement la simple assistance.
Les opérateurs y sont tous d'ailleurs formés SSIAP 1, encadrés par des chefs d’équipe SSIAP 2 et dirigés par un responsable SSIAP 3 - des qualifications qui relèvent clairement du champ de la sécurité, pas (uniquement) de la relation client.
Derrière le discours marketing, tout indique une véritable activité de télésurveillance “augmentée”, bien au-delà du suivi technique des parkings.
Et pourtant : aucune trace d’autorisation CNAPS.
Aucune exigence de carte professionnelle pour les opérateurs.
Alors, comment un service qui “surveille, alerte et sécurise” 24h/24 peut-il s’exonérer du cadre du Livre VI du Code de la sécurité intérieure ?