M. Arnaud Bazin, membre du parti Les Républicains, a publié une question destinée au ministre de l'Intérieur et des Outre-mer.
Il souligne le projet de modification de l'instruction concernant le fonctionnement des unités cynotechniques (UC) de la police nationale (PN), et met en avant la préoccupation quant aux conditions de vie des chiens employés dans ces unités. Il note que les chiens sont souvent perçus comme de simples outils, en négligeant leurs besoins physiologiques et comportementaux en tant qu'animaux domestiques.
M. Bazin rappelle également l'existence de certaines lois qui semblent être contournées dans ce contexte, notamment le décret n°2004-416 du 11 mai 2004, portant publication de la convention européenne pour la protection des animaux de compagnie, ainsi que les codes rural et pénal concernant la détention de chiens et leur mauvais traitement.
Il décrit des conditions de vie difficiles pour les chiens, dont une longue durée de confinement dans des véhicules ou des box, ainsi qu'un manque de contrôle des installations et des soins sanitaires. De plus, les chiens difficiles à placer à la retraite peuvent faire l'objet d'une utilisation illégale ou être euthanasiés.
Il souligne également l'intention de l'administration de supprimer l'assistant de recherche stupéfiants, ce qui, selon lui, aurait un impact négatif sur l'efficacité des chiens et la motivation des agents.
Pour conclure, M. Bazin demande si, dans le cadre de la révision de l'instruction relative aux UC de la PN et des négociations sur les rythmes de travail, la réglementation et le bien-être des animaux et de leurs guides seront pris en compte.
Les mesures innovantes prises par le Ministère de l'Intérieur en faveur du bien-être des chiens policiers pourraient, à n'en pas douter, servir d'exemple pour le secteur de la sécurité privée.
En effet, l'idée de dupliquer ces directives de bon sens dans d'autres domaines où des chiens sont utilisés pour des fonctions de sécurité ou de surveillance, semble être une approche logique et humaine. Le dispositif de mise à la retraite des chiens de police après un certain âge est particulièrement intéressant.
Ce système permettrait aux chiens de la sécurité privée de bénéficier d'une "retraite" active, leur assurant un repos bien mérité après des années de service. Cela représenterait un pas significatif vers une meilleure prise en compte du bien-être animal dans l'ensemble des secteurs où des chiens sont employés pour leur précieux sens de la détection et leur capacité à protéger.
Analyse de la réponse du Ministère de l'intérieur et des outre-mer
Comment les chiens sont traités au sein de la Police Nationale
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Mickaël MINGEAU
Professionnel et expert en droit appliqué à la sécurité privée, avec plus de 20 ans d'expérience dans ce secteur. Consultant, Formateur et enseignant. Titulaire d'une licence professionnelle, SSIAP 3.
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