Dans certains sites industriels ou grands ensembles privés, on croise encore des véhicules de sécurité privée frappés d’un logo cerclé d’un liseré bleu-blanc-rouge, parfois même équipés d’un gyrophare ou d’un deux-tons “pour l’usage interne”. Pour certains, c’est de la signalétique. Pour d’autres, un simple outil de dissuasion.
Mais derrière ces choix visuels et sonores se cache une zone de risque que beaucoup sous-estiment. Peut-on réellement adopter des codes rappelant ceux de l’autorité publique ? Jusqu’où un service de sécurité - interne ou prestataire - peut-il aller dans sa signalétique et ses équipements ? Et surtout : à partir de quel moment franchit-on une ligne que l’on pensait encore floue ?
La réponse n’est pas toujours celle que les acteurs du terrain imaginent.