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Pénurie du personnel : le patronat propose des hausses de salaires de "6% à 8,5%" !!

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Ce syndicat patronal va proposer une hausse des salaires allant entre “6% et 8,5%, voire peut-être 9%” a déclaré à la presse l’un de ses représentants dans le cadre des négociations de branche.

 

 “Si on veut mettre fin à la pénurie, il faut rémunérer les salariés à la hauteur du travail qui est fourni. Actuellement, ce n’est pas le cas partout”, estime-t-il, alors que les négociations salariales viennent de débuter dans cette branche professionnelle, où certains minima sont inférieurs au Smic.

 

“Nous sommes prêts, aussi, à discuter pour verser un treizième mois et, dans un second temps, en mars 2022, de négocier à la mise en place d’un intéressement ou d’une participation”, a déclaré ce syndicat patronal

 

“Il faut accepter de partager la valeur sous forme d’un dividende salarial”, plaide-t-il. En revanche, le patronat s’oppose à “toute négociation” sur le sujet d’une rémunération améliorée pour le travail du dimanche, a-t-il dit. “Cela déséquilibrerait notre modèle économique. Travailler quand nos clients sont en vacances ou en repos est inhérent à notre secteur d’activité”.

 

“En revanche, nous ne sommes pas opposés, par exemple, à accorder un week-end off toutes les trois ou quatre semaines”, a encore affirmé ce syndicat patronal.

 

Dans un entretien à l’AFP il y a quelques jours, le président du syndicat patronal estimait que le patronat du secteur, sous pression du gouvernement pour rendre le secteur plus attractif, devait réfléchir à “la façon de “revaloriser [ces] métiers, en améliorant les conditions de travail et les grilles de salaires”.

 

NOTA: Ce n’est pas le GES qui propose cela pour les métiers de la sécurité, mais L’Umih, principal syndicat patronal de l’hôtellerie-restauration, pour leur corps de métier.

 

Et devinez quoi, vous et moi, nous serons obligés d’acheter plus cher notre café ou le plat du jour … Mais on aura des gens pour nous servir ou cuisiner pour nous , pour des salaires  … Les clients de la sécurité privée ne seront-ils pas obligés, comme nous pour le café, de payer plus cher pour un véritable service ? Avec du personnel ?

Mais cela arrangent peut-être le patronat qu’il y ai un fort turn over : le métier est pénible ,  les gens sont mal payés, ils partent. Pour les remplacer il faut les former. On les formes en interne via une filiale avec de l’argent public , et l’argent fait un circuit centre de formation/Société de sécurité, qui permet de faire remonter ( un peu) les 1% de bénéfice d’une entreprise de sécurité privée … Du coup on est sur un cercle vicieux où ni les donneurs ordres ni les sociétés de sécurité on intérêt à rendre trop attractif notre secteur … Car forcément, il y aura beaucoup beaucoup moins de formation … Et ça c’est beaucoup beaucoup moins d’argent .

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