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Un député du MODEM a réagi dans le cadre des Mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat débattu au sein de l’assemblée nationale, notamment sur l’article 4.
Dans un article 4 de ce projet de loi, il incite les branches à se livrer à des négociations salariales pour revaloriser les seuils conventionnels inférieurs au SMIC, l’objectif étant, à terme, la résorption totale des situations de minima de branche inférieurs au SMIC. Il s’agit ainsi de résoudre un problème qui ne date pas d’hier mais dont l’ampleur s’est récemment accentuée.
Le MODEM et la SECURITE PRIVEE
Député Nicolas Turquois, Séance en hémicycle du mercredi 20 juillet 2022 à 15h00:
Au groupe Démocrate, nous considérons que les dispositions de cet article fourniront un nouvel outil majeur de répartition de la valeur en conservant l’approche par branche qui permet à la fois de limiter la concurrence injuste entre entreprises d’un même secteur et de définir un horizon de progression pour les salariés : ils pourront monter en compétences grâce à la formation professionnelle tout en obtenant des hausses de salaire. Les branches qui comportent des coefficients de rémunération inférieurs au SMIC seront ainsi incitées à réformer leur grille salariale, ce qui nous semble particulièrement prometteur.
Le constat, déjà largement pris en compte par le précédent gouvernement, est le suivant : sur 171 branches, 42 % disposent déjà de grilles conformes, au-dessus du SMIC ; certaines se trouvent en difficulté du fait de l’augmentation très rapide du SMIC ces derniers mois et procèdent à des régularisations ;
Une quinzaine seulement ont des grilles largement en dessous du SMIC et ce nouvel outil va favoriser la discussion en leur sein – nous pensons en particulier à la branche de la sécurité privée.
C’est grâce à cette approche collective que nous aboutirons à une meilleure répartition des salaires et à une vraie montée en gamme des compétences des salariés, ce qui se soldera par des progrès pour le pouvoir d’achat de chacun.